fbpx

Tchad : Il y a une année, le COVID19 secouait le pays

Au Tchad, le premier cas de contamination au Covid-19 a été détecté le 19 mars 2020 à N’Djamena.

Ce jour, entre panique et inquiétude, les tchadiens étaient confrontés à une pandémie atypique que le monde n’a jamais connu.

C’était la soirée du jeudi 19 mars 2020 que le premier cas testé positif a été signalé par les autorités sanitaires après plusieurs semaines de résistance, tantôt morphologiques physique souvent environnementale, selon les observateurs.

Même si la majorité de la population avait de doute au départ sur la dangerosité de cette crise à venir, les autorités tchadiennes ont anticipé la prévention par une série de mesures fortes impliquant à la fois les professionnels de la santé, la société civile, le monde de l’entreprise, l’administration publique, les forces armées et de sécurité.

Ainsi, après ce premier cas, les décideurs ont pris les dispositions nécessaires pour éviter la panique au sein de la population.

A cet effet, parmi les décisions prises, figurent la fermeture de l’espace aérien et terrestre, des lieux de culte et des lieux susceptibles d’accueillir des manifestations sportives, culturelles et artistiques, des cafés, restaurants, l’interdiction des transports urbains et interurbains, sans oublier la suspension des cours dans les écoles et universités.

Le gouvernement a aussi décrété un état d’urgence sanitaire, en vigueur jusqu’à présent.

Des mesures qui étaient nécessaires pour barrer la route à la propagation mais qui ont impacté négativement le panier de la ménagère, surtout les secteurs clés et la population.

Le pays continuait à enregistrer des nouvelles contaminations dans les hôpitaux et chez les étudiants qui rentraient clandestinement des pays voisins.

Des associations et institutions ont été mobilisées pour confectionner des masques de protection, la mise en disponibilité de gel hydro-alcooliques, deux éléments indispensables dans la lutte contre la pandémie.

Pour atténuer les conséquences sociales de la pandémie, les autorités ont décidé de rendre l’électricité et l’eau gratuites à la population pendant une durée déterminée.

Mais pour les foyers précaires, cette gratuité est insignifiante.

Un an après, plus de 4380 cas confirmés, 3864 guéris et 157 décès.Ce ne sont là que les chiffres officiels du Ministère de la santé publique.

Ce bilan est beaucoup moins catastrophique que celui de nombreux pays qui comptent des millions de cas d’infections et des centaines de milliers de décès.

Une partie de restriction est toujours en vigueur, notamment le port de masque, la distanciation sociale ou encore les attroupements.

Le Tchad qui avait annoncé son programme d’acquisition des vaccins est revenu sur sa décision.

Il faut retenir que cette catastrophe sanitaire sans précédent a dévoilé la fragilité des institutions socio-sanitaires, économiques et politiques du Tchad, ce désastre sanitaire doit servir de leçon aux dirigeants à accélérer le processus de la modernisation de l’appareil étatique.

Toumaï Web Médias/ Moussa Tahir Mahamat

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *