Côte d’Ivoire : hommages des personnalités politiques africaines suite au décès du Premier ministre
Amadou Gon Coulibaly est mort mercredi à Abidjan après le conseil de ministres des suites de problèmes cardiaques. L’annonce de ce décès a suscité l‘émotion d’une partie de la classe politique africaine. De nombreuses réactions se multiplient pour saluer la mémoire de celui qui était désigné comme le successeur d’Alassane Ouattara à l‘élection présidentielle d’octobre prochain.
“La Côte d’Ivoire est en deuil. Je salue la mémoire d’un homme d’Etat, de grande loyauté, de dévouement, et d’amour pour la patrie. Avec la disparition d’Amadou Gon Coulibaly, la Côte d’Ivoire perd un modèle pour la jeunesse, un exemple de compétence, d’ardeur au travail et d’abnégation”, a déclaré le président.
Du côté de l’opposition, l’ex-chef de l’Etat Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, et lui-même candidat pour la présidentielle d’octobre, a fait part de “sa grande consternation” après la mort d’un “grand serviteur de l’Etat”.
Nous sommes dans l’opposition, mais il y a des moments où le peuple doit pouvoir se rassembler
Pascal Affi N’Guessan, dirigeant d’une faction du Front Populaire Ivoirien, et qui n‘écarte pas une candidature à la présidentielle, a déploré “une grande disparition pour notre pays”.
“Nous sommes dans l’opposition, mais il y a des moments où le peuple doit pouvoir se rassembler”, appelant à rendre à Amadou Gon Coulibaly “l’hommage qu’il mérite” en tant qu’“homme de devoir et travailleur infatigable”.
Un sentiment bien partagé par Guillaume Soro. Malgré leurs adversités politiques, l’ancien chef du Parlement en exil depuis décembre a présenté ses condoléances à la famille du défunt et aux Ivoiriens, avant d’inviter par la suite la classe politique à la méditation : “Que ces moments douloureux nous amènent à méditer la condition humaine ; le jeu politicien n’a pas droit de cité en pareille circonstance.”
Africanews