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Projet RESTE TRUST FUND:Achta la bénéficiaire ayant obtenu le plus de résultats

Yafari, un village situé à 38 km du sud de la ville de Mossoro dans la province du Bar-El-gazel, a constitué la première étape de la décente de l’équipe de consortium des ONG internationales, qui à sa tête son coordinateur Monsieur Awaiss Yahaya accompagné de madame Cécile Unternaehrer, chargée de programme de l’Union Européenne et bien d’autres autorités administratives de la localité.

Awiss Yahaya, coordinateur du consortium
RESTE-Trsut Fund

Ce consortium regroupe notamment, Oxfam, CARE, ACF,  et des partenaires nationaux comme AIDER, CHORA et ARDK ainsi que quelques journalistes de la presse publique et privée dans le but de s’imprégner des réalités du terrain.

Cécile Unternaehrer lors de la rétrocession de la première bénéficiaire

Assises toutes sous un grand arbre, les femmes bénéficiaires ont tout à d’abord exprimé leur sincère reconnaissance à l’Action Contre la Faim qui ne cesse d’œuvrer dans cette zone, des actions à caractère purement humanitaire grâce à l’appui multiforme de l’Union Européenne.

Des femmes bénéficiaire des caprin à Yafari

La preuve ici, Achta Abakar qui, il y a de cela plus de 6 mois avait bénéficié des caprins qui lui ont permis aujourd’hui de multiplier leur nombre et de faire la rétrocession.

Témoignage d’Achta Abakar :

Je suis une veuve avec 4 enfants dont mon fils aîné n’a que 11 ans. Ce qui veut dire, il ne pouvait pas m’aider trop dans cette pratique de culture maraichère. Vu le moyen qui nous manque, les activités sont devenues carrément non rentables. Comme j’étais seule dans la maison à pratiquer la culture maraichère sans aucun appui, j’ai dû abandonner. Un temps après, Action Contre Faim est venue nous trouver ici et nous a recensé et ils m’avaient promis que je serais la première femme qui doit bénéficier prochainement une aide sociale pour pouvoir subvenir aux besoins de mes progénitures. Ainsi donc, ils sont revenus quelques jours après pour me remettre quelque chose dont je n’espérais pas d’ailleurs. C’était 2 chèvres plus 1 bouc. Et là aujourd’hui 6 mois plus tard, je me retrouve avec plus de 6 et je fais aujourd’hui la rétrocession pour que chaque femme puisse faire pareille afin d’accélérer le développement de notre village. Dieu merci, grâce à ACF et ses partenaires financiers, j’ai pu changer le train de ma vie, bien que je sois veuve.

Il faut rappeler que sur place, 9 femmes présélectionnées ont également bénéficié chacune 2 chèvres et 1 bouc, dans le cadre du projet appelé Emploi, résilience et cohésion sociale dans la bande sahélienne et la zone du Lac-Tchad, communément appelé RESTE-Trsut Fund.

MOUSSA MAHAMAT SEID

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