Tribune : Dr Djidi Sougoudi «L’islam déconseille la rébellion»
Dans son énième Coup de Badangaï de ce 16 septembre 2021, le jeune aborde la question de la rébellion «constituer une rebellion contre l’autoritè en place n’est pas recommandè par l’islam.» a-t-il écrit dans un premier paragraphe.
Une question anodine posèe par un internaute à un cheikh, un érudit musulman: << quel est le sort de ceux qui meurent dans les rebellions?>>.
La rèponse du fakir est lapidaire et quasi instantanée: <>.
L’islam recommande le respect de l’autoritè établie ainsi que la patience mais jamais un recours à la rebellion.
Même la rebellion armèe contre le régime de Ngarta Tombalbaye n’était pas licite en islam du moment oú le pouvoir de cette époque, bien que dictatorial, n’empêchait pas les musulmans de faire librement leur culte. Ce fut sous Tombalbaye que la Grande Mosquèe du Tchad fut construite et l’Arabe avait été adopté comme seconde langue officielle. Personne ne s’en prenait aux musulmans pour leur conviction rèligieuses même si des leaders musulmans étaient embastillés pour leurs obédiences et contestations purement politiques mais non réligieuses.
Les combattants du Frolinat, surtout ceux du nord, n’étaient pas tous des musulmans rigouristes ni des rigoureux pratiquants. D’ailleurs beaucoup connaissent l’islam de façon approximative.
Et les recentes rebellions qui endeuillent le pays ne sont pas non plus permises par l’islam. L’islam interdit formellement de contester l’ordre ou l’autoritè ètablis tant que cette administration ne contrarie pas la libertè de la pratique islamique. Tant que le musulman ne se voit pas forcer de renier sa foi, il doit juste s’armer de patience vis-à-vis de l’autorité.
Tous ceux qui crient à l’injustice et se révoltent ne sont pas mandatés du point de vue l’islam pour aller dans les maquis pour se réclamer libérateurs ou combattants de la libertè. Et s’ils le font déja, ils sont juste dans l’égarement selon l’islam.
A moins que j’ai mal compris, tel doit être l’avis de l’islam sur les rebellions qui se concoctent au Tchad, davantage pour satisfaire la boulimie de certains leaders entourés de leurs ouailles.
L’uslam distingue bien la responsabilité de revolter quand on est persécuté à cause de sa foi et de ce désir mondain de se révolter pour satisfaire des ègo hypertrophiés des personnes assoiffés de pouvour.
Dr Djiddi