Tchad : Un projet 2 millions de dollars pour autonomiser la femme
Le ministère de la femme, de la famille et de la protection de l’Enfance, a officiellement lancé le Programme National d’Autonomisation Économique et Sociale de la Femme ce samedi 16 octobre à la Maison de la Femme de NDjaména.
La cérémonie de lancement officiel du programme a vu la présence de la ministre de la femme, de la famille et de la protection de l’Enfance, Amina Priscille Longoh, la Directrice régionale PNUD Afrique, Ahunna Eziakonwa, plusieurs représentants d’institutions étatiques et d’organisations féminines.
A l’ouverture de la cérémonie, Christiana et Saïba Ngousmon, tous deux slameurs, ont chacun à tour de rôle prestés, tantôt pour faire l’éloge de la femme et tantôt tracer les difficultés sociales que rencontrent les femmes suite aux inégalités de sexe.
Le coordinateur du PNAESF a présenté les objectifs du programme qui vise à renforcer la résilience socio-économique et environnementale des communautés, l’autonomisation économique et sociale des femmes et des jeunes filles, tant en milieu urbain, péri-urbain que rural, au niveau familial et communautaire, à travers une approche intégrée s’inscrivant aussi bien sur le court que le long terme.
Pour la représentante de PNUD Afrique, Ahunna Eziakonwa, la femme tchadienne est belle, brave, courage et par-dessus tout travailleuse. C’est pourquoi elle n’a pas caché son plaisir de voir les femmes aussi nombreuses à cette cérémonie.
Pour Amina Priscille Longoh, ministre de la femme, de la famille et de la protection de l’Enfance, l’autonomisation des femmes tchadiennes est timide malgré le rôle qu’elles jouent pour le développement du pays.
Selon elle, ce programme d’autonomisation de la femme vient à point nommé et a sollicité avant de clore ses propos, aux autres partenaires d’emboîter les pas du PNUD.
D’une durée de 4 ans, le programme est financé à hauteur de 2 millions de dollars pour une phase pilote dans 4 provinces du Tchad, et se déclinera suivant 5 volets à savoir : l’amélioration de l’implication des femmes et jeunes filles aux processus de prise de décisions à tous les niveaux, la prévention et la lutte contre les violences basées sur le genre, l’amélioration de l’accès aux services de santé, la facilitation de l’accès aux ressources financières, et l’encadrement technique et de gestion des activités d’Autonomisation socio-économique.
TWM- Adoum Casimir Adjbane