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Le Nigeria est prêt pour la zone économique de libre-échange

Un marché commun auquel 54 pays ont déjà donné leur accord et 34 ont ratifié la ZLEC. Une opportunité pour l’une des premières économies du continent le Nigeria. Selon , le Professeur Ken Ife, analyste micro-économiste, le géant africain du pétrole ne peut se permettre de passer à côté de cette zone économique.

Le Nigeria est plus prêt que tout autre pays africain nous avons jeté des bases solides pour que ce jour arrive. Nous sommes la plus grande économie d’Afrique, avec la plus grande population, le plus grand marché et nous sommes un pays très riche en ressources. Et en plus, nous n’avons pas encore exploité nos ressources minérales.

Même si le professeur Ken Ife affiche tout son optimisme, on se rappelle que le Nigeria avait hésité avant de ratifier l’accord, estimant que la ZLEC favoriserait les États les plus compétitifs au détriment des économies les plus développées. De plus, plusieurs entreprises locales craignaient de voir leur business s’écrouler par l’afflux de marchandises en provenance de Chine ou d’Europe via les voisins africains.

Nous avons décidé de mettre en œuvre les protocoles parce que nous avons des protocoles de transit dans la CEDEAO qui réglementent tout cela et la Zlec est encore plus stricte parce qu’il y aura des mesures si vous violez ces protocoles ajoute le Professeur Ken Ife, analyste micro-économiste.

Avec cette zone économique qui devrait permettre de faire sortir des dizaines de milliers d’Africains de la pauvreté, le Nigeria espère attirer de grandes entreprises mondiales souligne cet économiste.

Nous sommes toujours parmi les 8 plus grands producteurs de pétrole au monde, et les plus importants en Afrique. Il y a 90 millions de PME en Afrique, 45 d’entres elles sont au Nigeria. Si le Nigeria pouvait avoir 50 % des PME en Afrique bien que notre population ne représente que 18 % et que le PIB est de 18 % sur l’ensemble du continent, cela signifie que l’esprit d’entreprise est un avantage pour le Nigeria.

Cependant, cet ambitieux projet de libre-échange doit travailler à lever les différentes barrières telles que les mauvaises connections routières et ferroviaires, les procédures administratives lourdes aux frontières, et les problèmes de corruptions. Pour sa part, le Nigeria a lancé une grande campagne de communication et désigné janvier 2021 comme le mois de sensibilisation à la zone de libre échange.

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