Le fleuve Niger ne cache pas ses légitimes intentions de réclamer ce qui lui appartient : son lit
Le fleuve Niger ne cache pas ses légitimes intentions de réclamer ce qui lui appartient : son lit.
Alors que l’on ne l’attendait pas dans une aussi grande colère, il est arrivé engloutissant maisons, rizières et jardins potagers sur son passage, débordant même de son lit. Trop tard pour limiter les dégâts, la montée du niveau du fleuve Niger avait alors atteint le pic de 670 cm, c’est-à-dire l’alerte rouge. La situation au niveau de la rive droite du fleuve Niger (arrondissement communal 5 de Niamey) ne cesse de se dégrader. Depuis quelques semaines, le fleuve Niger a débordé suite aux fortes pluies qui ont engendré des crues exceptionnelles et qui ont déjà provoquées des dégâts dans plusieurs quartiers. Plus de 5.000 maisons effondrées et 31.000 sinistrés ont été enregistrés dans la capitale à la date du 31 août 2020. Cette situation a été provoquée par la montée des eaux qui ont déjà atteint, il y a quelques jours, la côte de 680 cm contre une côte d’alerte rouge de 620 cm en 2016, alors même que les digues étaient de 6.60 à 670 cm. Malgré les alertes des services météorologiques (DMN, Centre régional AGRHYMET).
Cette année, le fleuve a incontestablement débordé.
Chez les autorités, on ne désarme pas de pouvoir sauver les sinistrés victimes de débordements du fleuve. Selon, les propos du Ministre en charge de la gestion des catastrophes Laouan Magagi, en visite dans le 5ème arrondissement de Niamey au chevet des sinistrés de la saison 2020.
Issa Ousman pour TWM