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Humanitaire: Cécile Unternaehrer, Chargée de Programme de l’Union Européenne au Tchad répond à nos questions.

Vous avez effectué une mission avec le consortium des ONG Internationales OXFAM, ACF, CARE et ses partenaires nationaux comme AIDER, ARDEK et CHORA pour constater les différentes réalisations, quelles sont vos impressions ? 

Nous avons effectué 5 jours de mission descente terrain dans les zones du Bar-El Gazel et du Lac. L’objectif de cette mission était de constater des réalisations et aussi d’évaluer un peu l’appropriation du programme par les autorités et par les services techniques dans le but d’assurer la durabilité du projet. Parce que nous sommes déjà à mi-chemin, il reste deux (2) ans de mise en œuvre, mais dans deux (2) ans le projet va quitter et les activités du programme à proprement parler vont cesser. 

Cécile Unternaehrer, Chargée de Programme de l’Union Européenne au Tchad

S’agissant des réalisations, c’est vraiment une entière satisfaction. Bien que J’ai vu seulement des échantillons des réalisations et non toutes les réalisations, mais ce qui est le plus important et satisfaisant, c’est avoir échangé avec les personnes ciblées par le projet. J’ai pu voir à quel point elles étaient satisfaites des activités mise en œuvre. Ce qui est beaucoup appréciable, c’est que les populations bénéficiaires étaient très informées de ce projet financé par l’Union Européenne.

Cécile Unternaehrer, Chargée de Programme de l’Union Européenne au Tchad

Je suis entièrement satisfaite du point de vue de la relation entre les équipes du projet et les autorités des services techniques. Les services techniques sont impliqués à chaque étape du projet. On fait vraiment recours à eux régulièrement pour les impliquer dans activités et dans les réunions des réflexions. 

Cécile Unternaehrer, Chargée de Programme de l’Union Européenne au Tchad

Quant aux autorités locales, ils étaient aussi très au courant et ils sont très impliqués dans les activités dès la conception du programme.  Je pense que ce projet a un bel avenir devant lui pour les deux (2) ans qui restant et je crois vraiment que la durabilité par rapport aux activités est assurée. 

Quelles sont les insuffisances constatées ? 

Par rapport aux insuffisances, je peux dire qu’il manque à développer l’esprit d’autonomisation chef les bénéficiaires des groupements de ce projet. Il faut qu’ils arrivent à comprendre que l’avenir de ces activités ne dépend pas du projet mais dépend d’eux-mêmes. Mais vu qu’il nous reste encore deux (2) ans pour travailler là-dessus, je pense qu’on est vraiment sur la bonne voie.     

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