Héroïne de l’ombre : Hadjé Amné vendeuse de viande depuis 12 ans
En ce début de mois de mars Toumaï Web Medias vous amène à la découverte des femmes de l’ombre. Le mois de mars est consacré à la célébration de la femme, de ses efforts, ses combats et ses mérites.
Nous vous faisons découvrir chaque jour, tout au long du mois de mars le portrait d’une femme de combats quotidiens.
Qu’elles soient entrepreneures, cadres, leaders ou ménagères, elles sont nombreuses les femmes dont le courage mérite d’être cité, reconnu et salué à sa juste valeur.
Aujourd’hui nous vous parlons de Hadjé Amné Ramat, qui détient une boucherie depuis plus de 12 ans. Vendeuse de viande fraîche, des tripes, dans un environnement propre en plein diguel rue de 60m.
Sous un hangar construit devant le canal de Diguel à l’entrée du marché de moutons de la rue de 60m, Hadjé Amné, assise sert les clients qui viennent acheter de jigo, côtelettes, têtes de moutons, des tripes entières ou un demi mouton.
En une bonne commerçante, elle emploi trois personnes qui font le service vente.
La particularité de Hadjé Amné est d’abord une mère de famille et une entrepreneure qui travaille sans relâche de 6 heures à 19 heures pour subvenir aux besoins de sa famille.
Depuis 12 ans elle a acquis de l’expérience et s’est faite une réputation dans le secteur de la viande. Car toute la journée elle dispose de la viande fraîche gardée au froid dans des glacières.
Membre active de l’association des bouchers du Tchad, Hadjé Amné est l’une des rares qui a réussi dans cette activité qui est encore considérée comme un métier d’homme.
Avec une clientèle habituée, venant des quartiers des 8 ème et 10 ème arrondissements de la ville de N’djamena, la quantité de viande vendue varie entre 5 à 7 moutons par jour.
Avec des recettes allant de 100 000 à 150 000 FCFA par jour, les affaires tournent bien malgré les différentes crises, car les tchadiens ne peuvent s’empêcher de manger la viande nous confie Hadjé Amné avec le sourire.
Nous avons profité de notre visite pour acheter du Marara (Tripes) qui nous a été cuisiné par Taïm Family Restaurant et déguster avec toute l’équipe de la Rédaction.
Vivement au prochain portrait d’une héroïne de l’ombre.