fbpx

Editorial:Tibesti, les bruits de kalachnikov au goût d’or perturbent le sommeil à N’Djamena

Mesdames Messieurs bonsoir, le Tibesti, une zone située à l’extrême nord du Tchad où les violences sont devenues le quotidien des populations, perturbent  la quiétude à N’Djamena.

Depuis la découverte des mines d’or dans cette région montagneuse, inaccessible pour le commun de mortel  vivant au sud du Sahara est une terre habitable et prospère pour ses habitants, qui d’ailleurs se plaisent beaucoup à y résider et contempler ces montagnes dans lesquelles des vents souffles, mais ses vents selon un des habitants, est porteur de message dans l’évolution météorologique annuelle.

L’indépendance est passée, les tchadiens ont obtenu la souveraineté, mais en observant l’évolution de la situation, cette zone reste toujours coupée, sans maîtrise par le pouvoir central de N’Djamena et sans volonté politique d’investir ou de développement bien clair.

Avec ironie ou face à la réalité, certains habitants, natifs, de cette étendue sablonneuse, au cours de leur déplacement vers le sud, disent partir au Tchad, où se situe le Tibesti ?

Cette appellation découlerait du laxisme du gouvernement à impliquer cette zone dans les actions politiques du développement du pays et aussi, l’aspiration de cette population, naît et grandie dans les violences.

Oui les violences du maître et Guide de la révolution libyenne, je nomme Kadhafi, au cours duquel, il a envahi et miné la zone dont les vicissitudes du passé nous domptent et entraînent des victimes chaque jour.

Réputée pour ses gisements, la zone sahélienne et saharienne du Tchad, attirent les investisseurs étrangers mais également des prétendus entreprises nationales, connues pour leur médiocrité et de leur pillage dans les services rendus au secteur public. 

Ils se grincent les dents, pour que chacun obtiennent sa part du gâteau, un gâteau qui semble suivi des braises.

Car, selon le constat, une population qui vit au milieu du Sahara, qui dispose toute marque d’armes et de munitions, ne semble pas lâcher le morceau dès le lendemain, d’où une bataille farouche avec une armée équipée, d’un pays, illustré à l’extérieur pour ses prouesses techniques militaires tâtonne entre victoire et négociation.

Peut-on négocier quand on a déjà enclenché une guerre et entrainer des morts ?, Seuls les spécialistes ont l’habileté requise de  répondre.

Sous ces violences sans issues, se cacherait un sentiment d’abandon, bien que le Tibesti a toujours été un vecteur dans la résolution des conflits tchado-tchadiens.

Le gouvernement du Tchad, l’unique autorité à ramener la paix et à protéger le peuple, devrait encore élargir son champ de négociation et impliquer tous les tchadiens.

Le refus de la population de cette cité qui s’appelle Miski, à l’exploitation de l’or par les entreprises n’est-elle pas une illustration que la gestion de la chose publique est focalisée sur une minorité des tchadiens ?

Le Tibesti reste une partie du Tchad, et N’Djamena est la capitale, pour nous, il n’est pas une honte d’écouter l’autre et trouver une solution participative, sauver cette situation avant que cela ne dégénère s’appellera du « patriotisme ».

Par la Toumai Web Medias

A la semaine prochaine

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *