Dialogue national : Voici les conditions clés posées par les transformateurs
NOS PRINCIPALES CONDITIONS DE PARTICIPATION AU DIALOGUE SOUVERAIN SONT CONNUES DE TOUS.
Ces conditions de confiance répétées à différentes occasions sont communiquées au PCMT et CMT. Ces conditions tirent les leçons de pourquoi les dialogues de 1993, 2018 et 2020 n’ont pas marché et prennent en compte l’observation des actes posés par le PCMT/CMT durant la moitié du temps de 18 mois sur lequel il s’est engagé pour la transition. Les voici à date:
- Au nom du principe qu’on ne peut être juge et partie, joueur et arbitre, le PCMT est appelé à consacrer clairement par écrit l’Inéligibilité des dirigeants de la transition (PCMT, Membres du CMT, Premier ministre de transition, Président de l’assemblée nationale de transition et tout autre organe majeur qui serait mis sur pied pour gérer la transition à l’issue du dialogue). Cette inéligibilité vaut pour l’élection qui aura lieu pour consacrer la fin de la transition et transmission du pouvoir aux équipes élues. A cet effet, le PCMT, comme premier responsable de la réussite ou de l’ échec de la transition doit prendre un acte solennel irrévocable qui consacre : (i)l’inéligibilité des dirigeants de la transition y compris lui-même ; (ii) la souveraineté du diaologue; (iii)le referendum comme mode d’adoption de la future constitution; (iv) l’inamovibilité des dirigeants de la transition choisis de manière consensuelle pendant le dialogue pour la suite de la transition; (v) la consécration du mode consensuel de rédaction du projet de la future constitution( par une constituante) qui ne saurait être confiée au CNT dans sa forme actuelle selon la charte non révisée. La constitution est la chose la plus importante qui sortira du dialogue, car d’elle dépendra tout le reste.
Pourquoi exigeons-nous un écrit? Parce que l’administration est écrite et qu’un engagement oral non solennel qui en plus est différent de la charte qu’ils ont refusé à date de modifier, n’engage personne.
- Codéfinition, par un comité bi-partisan à poids égal entre les protagonistes, de l’agenda du dialogue souverain qui doit être le lieu de redéfinition des fondamentaux du Tchad sans encombrer cela des discussions sectorielles qui doivent être laissées à l’équipe qui sera élue par les Tchadiens à l’issue de la Transition. Le projet d’agenda conjoint avec les autres organisations est transmis à cet effet.
- Codéfinition de façon bipartisane, des critères de juste représentation, participation équilibrée et qualité des participants au futur dialogue souverain. Les premières propositions sur ces critères sont transmises.
- Point clair sur les résultats de l’enquête sur les Marcheurs abattus injustement, les différents manifestants abattus dans le pays et prendre les mesures de décrispation qui comprennent la securité, les libérations, les amnisties additionnelles, la garantie de toutes les libertés publiques et la neutralité des forces de sécurité dans les activités politiques partisanes.
Et bien d´autres mesures économiques et sociales de création d’emplois et d’accès aux opportunités pour les jeunes notamment (engagement pour un Plan Oxygène Social et économique de 10 000 emplois dans le secteur privé, création du Haut commissariat transitoire à la diversité dans les nominations, promotions, intégrations à la fonction publique et l’accès aux fonctions privées et internationales réservées au Tchad…)
Vous voyez que ce sont des conditions totalement accessibles si en face il n’y a pas de plan caché et s’il y a la bonne foi. Ce sont des conditions de confiance que nous souffle le Peuple, le peuple tchadien souvent trompé et qui exige des conditions de confiance.
Source: LES TRANSFORMATEURS