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Dans les rétroviseurs : Il y a 12 ans un groupe rebelle tentait de prendre N’Djaména

Ce jour-là, une formation rebelle du Commandement militaire unifié (CMU) avait lancé un assaut de grande envergure sur la capitale et tenté de renverser celui qui sera devenu, 12 ans après, un maréchal.

Trois principales formations rebelles composaient le CMU : l’Union des forces pour le développement et la démocratie (UFDD), l’UFDD-Fondamentale d’Acheikh Ibn-Oumar et Abdelwahid Aboud Mackaye et le Rassemblement des forces démocratiques (RFD) de Timane Erdimi.

Les combats, qui ont fait plusieurs victimes tant civils que militaires et rebelles, auront duré trois jours (2, 3 et 4 février). Et ont failli mettre fin au règne du Mouvement patriotique du salut (MPS) d’Idriss Déby Itno, au pouvoir depuis 1990, n’eût été l’aide de la France qui plus, s’était chargée de sécuriser l’aéroport, un endroit stratégique pour les rebelles qui, déjà, avaient en vain tenté de s’emparer des médias publics (la radio et la télévision).

Craignant pour leurs vies, des centaines de personnes avaient du fuire la capitale pour trouver refuge au Cameroun voisin. Douze ans plus tard, les séquelles de cette guerre pour le pouvoir sont toujours là. On peut évoquer, entre autres, la disparition non toujours élucidée de l’opposant Ibni Oumar Mahamat Saleh.

Jeune Afrique

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