Au 2ème jour de la formation,OXFAM Moussoro met les bouchées doubles pour outiller les acteurs
Dans le cadre de son projet amélioration de la résilience des communautés touchées par la crise alimentaire et nutritionnelle récurrente dans la ceinture sahélienne du Tchad, l’Oxfam a prévu un atelier de renforcement des capacités en protection sociale des unités opérationnelle de la province du Bahral-El-Gazel.
(A lire l’article OXFAM Moussoro renforce la capacité des unités opérationnelles sur la protection sociale, précédemment )
Apres la cérémonie protocolaire ce jeudi 12 Décembre, les participants ont suivie des présentations accès sur : les fonctions, les formes et les branches de la protection sociale, pourquoi la protection sociale est importante pour l’humanité, intervention de la protection sociale dans la vie de l’enfant, les instruments sociaux, les aides sociales et la législation sociale.

Pour bien s’assurer de la compréhension des contenus de la formation élaborée en message, les panelistes, Dr Abba DANNA et Younous Abdoullaye enseignant chercheur, ont repartis les participants en groupe au deuxième jour selon leur statut.
Il s’agit des représentants de la société civile, de l’administration publique, de la chefferie traditionnelle et les leaders religieux de faire des témoignages sur la protection sociale et son importance dans la vie de l’Homme.
Il ressort que la protection sociale qui est selon eux, une assistance sociale existe bien avant. Selon les religieux, toutes les écritures saintes, ont depuis toujours encouragé l’assistance en vers semblable, l’exemple donné est celui de la zakat ou l’aumône qui consiste selon les religieux d’aider les personnes vulnérables.
Pour les responsables traditionnelles, les ancêtres ont vécu ensemble sans avoir l’esprit des divisions ethniques ni des religions. La solidarité africaine et tchadienne en particulière est plus forte mais elle est en cours de disparition, déplore un représentant du chef de canton.

Après les échanges, une problématique sur la protection sociale ; réponse à la vulnérabilité a été expliquée aux participants. Pour le conférencier, il est important de savoir d’abord la définition de l’insécurité alimentaire et la vulnérabilité aux chocs. Pour lui, l’insécurité alimentaire se définit comme l’assistance sociale aux personnes pauvres pour augmenter leurs revenus il est aussi le moyens de production pour augmenter les revenus et la production alimentaire. Par contre, la vulnérabilité aux chocs est l’assurance sociale pour protéger contre les risques de cycle de vie, étendre la couverture de sécurité sociale au secteur informel.

Prévu pour trois jours, l’atelier se poursuivra jusqu’au 14 décembre avec au programme plusieurs thème, notamment la protection sociale en milieu rural, la mise en œuvre d’un programme de protection sociale et des échanges sur les programmes des filets sociaux dans les pays africains.
@TWM : Mahamat Hassan Nasradine, Envoyé spécial