Université d’Abéché : Les étudiants en médecine exigent le départ du doyen Harba Tyau Tyau
Après leur assemblée générale du 20 juillet 2019, les étudiants de la 5e année de la faculté de médecine de l’université Adam Barka d’Abéché transférés à N’Djaména, ont animé une conférence de presse à la maison des Médias pour exiger le départ de leur doyen.
C’est par décision rectorale n°599/PR/PM/MERSI/SG/UNABA/S G/2017 que ces étudiants ont été transférés à N’Djaména pour finaliser leur formation et le stage clinique. Mais sur place, grande a été leur surprise. Selon l’une des représentants des étudiants Adnelie Alliance Toglengar, l’administration les a abandonnés sans une réelle coordination. Malgré cette patience, les étudiants ne comprennent pas toujours pourquoi l’année 2015-2016 n’est pas inachevée. Comble de malheur, le décanat aurait supprimé même la deuxième année de toutes les trois filières de la faculté sans apporter une solution alternative aux étudiants ajournés et endettés de crédit. Mieux, relève-t-elle, les autorités décanales ont procédé même à la fusion de certains niveaux. C’est pourquoi, éclaire Adnelie Alliance Toglengar, dit-e « depuis l’année 2015-2016 jusqu’à nos jours, la première promotion de médecine est resté bloquée en cinquième année. Ce blocage a occasionné plusieurs fusions, notamment la première promotion avec la deuxième, la troisième avec la quatrième ».
N’en pouvant plus, les étudiants interpellent les autorités en charge de la formation supérieure pour l’amélioration de leurs conditions d’études. Au quel cas, des actions de grandes envergures seront entreprises pour se faire entendre. Par ailleurs, ils demandent le départ de l’équipe décanale et celui du doyen Harba Tyau Tyau. En rappel, la faculté de médecine de l’université Adam Barka d’Abéché a été créée par décret le 25 mars 2011 avec trois filières, notamment la médecine, les sciences pharmaceutiques et biomédicales. En 8 ans d’existence, la première promotion de médecine qui est censée finir sa formation, se trouve encore en 5e année et ce, avec incertitude.
Source: journal Baromètre