Tribune : Face à l’insécurité galopante, la peine de mort n’est-elle pas la seule et unique panacée ?
Désolation, psychose et hantise, sont devenues le lot quotidien de la population. Elle qui ne dort depuis un certain temps, que d’un seul œil à cause de l’insécurité qui prend de plus en plus d’ampleur.
Chaque jour, l’on apprend que des paisibles citoyens et citoyennes périssent sous les coups des machettes ou des balles des individus pour qui le bonheur ne se construit que dans le fait d’ôter la vie de leurs semblables pour des futiles biens de ce bas monde.
Ces individus sans foi ni loi ne cessent d’endeuiller quotidiennement des familles, les laissant dans le chagrin et le désespoir. Juste hier, une dame a été assassinée chez elle pour lui arracher sa moto. Pour une moto on enlève la vie d’un être humain. Cette situation, comme les nombreuses fois, a suscité l’indignation de plusieurs internautes.
Ces présumés assassins ont été arrêtés ce 2 février 2025 par les éléments de la police nationale. Mais à quoi sert-il le médecin après la mort? La complaisance de la justice dans la gestion de ces genres de situation, est aussi un facteur qui accentue davantage l’insécurité.
Pour lutter contre ces assassinats qui commencent à faire beaucoup, n’est-il pas nécessaire pour le gouvernement d’instaurer la peine de mort et l’appliquer sur tous ceux qui seraient coupables d’assassinat prémédité et sans distinction aucune.
Il est bien vrai que l’instauration de la peine de mort va poser d’énormes problèmes et suscitera l’indignation de certaines organisations des Droits de l’Homme. Mais ne dit-on pas que pour faire des omelettes, on doit nécessairement casser les oeufs ?
Pour éradiquer, du moins minimiser ce phénomène qui prend une proportion inquiétante, il faut utiliser les moyens forts. Protéger les paisibles citoyens passe peut-être par cette voie, surannée soit-elle. Car nul n’a le droit d’ôter la vie de son semblable.
La vie, elle est divine et sacrée!
Ahmat Adoum Moussa