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Tribune: Aldjawhara, le Livre à 25 mille francs pour une population à 70% pauvre

À la base une œuvre autobiographique c’est une manière de transmettre son vécu à la Jeunesse.

Partager l’expérience acquise, les difficultés rencontrées, la réussite, la vie du passé, le Tchad d’avant et bien d’autres choses afin d’inspirer la nouvelle génération à suivre les pas.

Vous êtes nos aînés, vous avez un vécu et vous avez connu le Tchad dans ses mauvais jours. À travers vos autobiographies nous arrivons à comprendre le Tchad d’avant, les difficultés, la misère mais aussi l’harmonie avec laquelle vous viviez au quotidien.

Tout de même, il faut que vous compreniez que la pauvreté d’avant n’a pas diminué considérablement. Quand les œuvres que vous prenez le temps et le courage d’écrire coûtent 30% à 40% voir 50% du SMIC, rendez vous compte que vous le faites pour une catégorie des tchadiens.

Les 70% des pauvres qui ont des enfants à la recherche d’histoire inspirante afin de réussir la quête de la réussite ne pourront jamais lire vos vécus.

Il est vrai que chaque œuvre a un prix et que chaque auteur mérite la sueur de son travail mais de grâce une autobiographie est à la base une transmission, un heritage de la connaissance que vous avez acquis durant votre vécu à la nouvelle génération qui cherche un mentor, une histoire qui poussera à décoller et de briller.

Pensez aux 70% de tchadiens quand vous cherchez à léguer votre vécu.

Je n’irai pas plus loin.

Peace and love

Tahamouko

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