Tchad: Le business «des cakes» une opportunité pour les femmes
Après presque un mois de jeûne, les musulmans du Tchad à l’instar du Monde célébreront demain la fête de l’Aïd al Fitr al Mubarak qui marque la fin dudit mois.
Pour accueillir cette fête, les femmes tchadiennes exécutent plusieurs tâches parmi lesquelles la fabrication des cakes.

Si certaines, fabriquent pour présenter aux parents, amis et voisins, qui viendront pour présenter leurs vœux, d’autres le font pour la vente afin de tirer bénéfice.
Les gâteaux, appelés communément « Cake » sont répartis en plusieurs variétés.
Il y a le Diblah, Khireba, Touroumba et autres, mais aussi d’une grande variété de petit four ultra délicieux. On y trouve de tous les goûts (aux dattes, amandes, noix de coco, cacahuètes, sésame, confiture, miel, noisette, chocolat…

Pour accueillir ses invités au Tchad, précisément à N’Djamena, l’on prépare une chayala (plateau avec des assiettes) bien garni de différents types de gâteaux secs, modernes et traditionnels, des bonbons et dattes.
Ces gâteaux appelés « Cakes » se préparent un peu partout dans le pays. « La vente des cakes pour la fête de ramadan me permet de doubler mes chiffre d’affaire et subvenir aux besoins de ma petite famille. Ceci constitue une belle opportunité de business pour moi. » Souligne Mme Hawa, une vendeuse au quartier Diguel, dans le 8e arrondissement de la ville de N’Djamena.
La plus part d’entre elles sont occupées ces derniers jours entre les marchés, la maison et les points de livraison. Il faut dire qu’en dehors même de la fête, elles constituent un apport additif important dans la stabilité économique du pays.

A N’Djaména, les femmes ont un esprit entrepreneurial, beaucoup ont la charge de leurs familles, pour elles, travailler est un devoir, l’unique issue de répondre à la question de la dépendance, mais également une opportunité pour les enfants et les familles qu’elles se battent pour faire avancer.
Ne dit-on pas que la femme est un plier incontournable pour la relance économique des pays africains.
TWM, Fatimé Hachim Haroun