Tchad : L’ANATS, évalue le plan d’action national d’amélioration de l’état civil
L’agence Nationale de Titres Sécurisés (ANATS), avec l’appui du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), organise un atelier Bilan à mi-parcours de la mise en œuvre du Plan d’action national d’amélioration de l’état civil au Tchad 2018-2022.
L’atelier s’est démarré ce mardi 13 juillet, à l’hôtel Radisson Blu de N’Djaména en présence du Directeur général du Ministère de l’Administration du Territoire, du Directeur général de la Sécurité publique, du Directrice générale adjointe l’ANATS anisi que la représentante de l’UNICEF le Délégué général du gouvernement au près de la Commune de N’Djaména.
Cette assise, vise à évaluer les avancées relatives à l’amélioration du taux d’enregistrement des naissances au Tchad et faire un état des lieux de la mise en œuvre du Plan d’action national de l’état civil.

C’est pour améliorer et rendre le système d’état civil plus faible, que le Gouvernement tchadien avec l’appui technique et financier, a mené en 2017, une évaluation globale du système national de l’état civil, sanctionnée par un plan d’action pour son amélioration conformément aux normes et standards internationaux d’où l’objet de cette évaluation à mi-parcours.
La Directrice générale Adjointe l’ANATS, Mme Mariam Yosko Hassani de souligner les avancées en matière d’enregistrement des naissances au Tchad et aussi, l’importance d’une feuille pour l’atteinte de l’enregistrement universel des naissances d’ici 2030.
Pour sa part, Dr Viviane Van Steirteghem, représentante de l’UNICEF au Tchad se félicite de l’atteinte des résultats probants depuis que le processus de réforme du système d’état civil a été initié en 2017. Pour elle, la campagne lancé a pour objectif d’accélérer l’enregistrement et renforcer le système d’état civil.
Par ailleurs, Dr Viviane de souligner aussi que, de chemin reste à parcourir pour atteindre l’enregistrement universel. De ce fait, elle exhorte les autorités en charge à prendre des actions durables et de façon coordonnée.

Lançant officiellement le travaux, le Directeur Général du Ministère de la Sécurité publique Benguela Guidjinga, de mentionner la nécessité du bilan mi-parcours avec l’implication de l’ensemble des acteurs pour l’atteinte dans un bref délai de l’objectif enregistrement universel des naissances.
Pour lui, le droit d’avoir accès au service sociaux de base, la santé et à l’éducation passe par la détention d’un acte de naissance. C’est pourquoi, informe t-il la problématique de l’identité juridique pour tous est une préoccupation au plus haut.
Durant cette journée, les participants vont évaluer le niveau de mise en œuvre du Plan d’action, révéler les défis et perspectives ainsi que, la représentation de la feuille de route pour l’atteinte de l’enregistrement universel des naissances d’ici 2030.