Une première au Tchad :«La charge virale», examen pour le suivi des patients vivant avec le VIH lancé
Le ministre de la santé publique, Professeur Mahmoud Youssouf Khayal accompagné de Dr Adawaye Chatté, Secrétaire Exécutif National du Conseil National Lutte Contre le Sida (CNLS), de Dr Yafflo Ouattara, représentant pays ONUSIDA, du Dr Abdelrazzak Adoum Fouda et aussi plusieurs autres responsables des structures impliquées dans la lutte contre le Sida et la tuberculose, a lancé pour la première fois ce vendredi 05 juin 2020, la charge virale sur les appareils GenXpert, qui est un examen réalisé pour le suivi des patients vivant avec le VIH.
L’objectif vise à permettre à toutes les personnes vivant avec le VIH, d’avoir accès à la charge virale et de faire le contrôle régulier afin de mettre fin au VIH- SIDA au Tchad d’ici 2030.
Selon les responsables chargés de la question, l’efficacité d’un traitement ne peut être prouvée sans un suivi. Ainsi, le contrôle de la charge virale permet de voir si le traitement marche ou pas, le virus se multiplie et circule dans le sang, ou il est dormant dans l’organisme et ne circule pas.
Docteur Adawaye Chatté, dans ses explications, a informé l’assistance qu’au cas où le traitement marche, le virus reste présent dans l’organisme mais ne circule pas, on dit que « la charge virale est indétectable », dit-il.
Le Tchad dispose 16 appareils GenXpert de 4 modules, 8 autres sont attendus cette année. Cela couvrira toutes les délégations sanitaires provinciales (DSP) de notre pays. Professeur Mahmoud Youssouf Khayal, ministre de la santé publique,
Les chefs des différentes structures ont tour à tour fait une brève aperçue des plateaux techniques dont dispose le Tchad. Il ressort que les sites GenXpert de N’Djamena sont: l’hôpital de la mère et de l’enfant, Hôpital d’instruction Militaire et le Laboratoire du programme national de lutte contre la tuberculose.
Il faut rappeler que la semaine dernière, le Tchad a réussi une première quantité des réactifs avec la subvention du Fonds Mondial. Ces réactifs permettront de faire un suivi biologique efficace des parents sous traitement antirétroviral.
Le Ministre a dans un langage franc, démenti les fausses informations qui circulent sur la toile, selon lesquelles des ruptures des médicaments antipaludéens, antituberculeux et ARV sont observées sur l’ensemble du territoire.
Il a lancé un appel à la population que la prise en charge des autres maladies se fait normalement dans les structures sanitaires concernées.
Le chef de département de la santé a relevé que l’examen de la charge virale pour les patients atteints par le VIH doit obligatoirement se faire chaque six(6) mois. Il a exhorté les médecins à faire de leur mieux afin d’emmener les patients à comprendre l’efficacité de cet examen.
Toumaï Web Medias