Société : L’ONG VOIX DE FEMME brise le tabou autour de la mutilations génitales féminines
A l’occasion de la Journée Internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines, l’ONG Voix de la femme, a animé une causerie débat ce 07 février à Farcha, dans la commune du 1er arrondissement de N’Djaména, pour mettre fin aux mutilations génitales féminines d’ici 2030.
Le thème retenu pour l’édition 2022 est : Accélérer les investissements pour mettre fin aux mutilations génitales féminines (MGF). La causerie a été animée par des femmes issues de la société civile et celles du secteur de la santé.

Les mutilations génitales féminines désignent « toutes les interventions aboutissant à une ablation partielle ou totale des organes génitaux externes de la femme et/ou toute autre lésion des organes génitaux féminins pratiquée à des fins « non thérapeutiques », explique la responsable de centre santé de Farcha Madjorio.
Dans son linéaire, Fatimé Amsisane Lamana, a partagé avec l’assistance l’historique et les méfaits de MGF communément appelées « excision ». Pour elle, la construction d’une politique internationale pour l’élimination des MGF s’est construite en plusieurs étapes autour des principes des droits humains, du droit à la santé et des droits des femmes.
Le maire 1er adjoint de la commune a donné des exemples aux mères qui se sont engagées à ne jamais faire subir et accepter de mutilations génitales à leurs filles. Et a invité les chefs religieux, de quartiers à signaler tout cas suspects des mutilations génitales.

Les échanges se sont focalisés sur les témoignages et l’engagement des femmes à mettre terme à cette pratique. Ainsi, la Fondatrice de l’ONG Voix de la femme, Amina Tidjani Yaya, par ailleurs conseillère nationale dit prendre bonne note des fruits de cette rencontre.
Toumaï Web Médias