Société : Le thé vert, l’autre ami de l’Homme tchadien crée du profit
Nombreux sont ces jeunes tchadiens qui quittent leurs villages par manque d’emploi pour regagner N’Djaména afin de se lancer dans la débrouillardise pour subvenir à leurs besoins et ceux de leurs familles.
Nous avons pu rencontrer Mahamat Idriss, qui a quitté Gouyour son village natal, une localité située à environ 65 Km de Mao, pour se battre et exceller dans la vente ambulante du thé très prisé des tchadiens.
L’homme de 27 ans, exerce la vente ambulante du thé, communément appelé Sidalchaï, Chaïma, Maï chaï ou mallouma avec amour et dévouement.

Jeune audacieux, pour lui, la vie est un combat et il n’y a pas de sous métier. Entre braises et canicule, il arrive à valider sa journée. Les exigences liées à certaines expériences de la vie montrent que tout peut faire l’objet d’un métier.
« Je suis ici depuis quatre(4) ans, loin de mon village natal pour trouver un travail. J’ai constaté que les gens consomment beaucoup de thé. Du coup, je me suis lancé dans la vente ambulante du thé. Aussi, en dehors de toutes mes dépenses journalières, j’arrive à économiser 1500F à 2000F par jour ». Confie Mahamat Idriss.
A peine répondu, à nos questions, il est demandé par les clients « Moullouma djibalena chaï», sollicite un boutiquier à côté.
Un client témoigne en ce terme : « ce monsieur est un expert dans la préparation du thé, quand il le fait, tu sauras dès qu’il passe devant nos boutiques, son thé dégage un parfum qui rend acro. Il reste notre seul fournisseur dans ce coin », appréci-t-il.

Mahamat Idriss, dans un futur, ambitionne d’ouvrir des points de vente du thé bien structurés dans la capitale, pour créer de l’emploi à ses amis désœuvrés qui sont encore restés au village, a t-il mentionné avec espoir.
Sur la question de son financement, il n’hésite pas à lancer un appel aux bonnes volontés de lui faciliter certains préalables.
Toumaï Web Médias/Ahmat Adoum Mousssa