Sénégal: veille d’un nouveau procès à risques pour l’opposant Ousmane Sonko, accusé de viols
Au Sénégal, Ousmane Sonko doit se présenter au greffe de la chambre criminelle de Dakar ce 15 mai 2023, d’après la procédure, à la veille d’un nouveau procès à risques pour l’opposant, pour des accusations de viols cette fois. D’après l’un des avocats du leader du parti Pastef, Maître Saïd Larifou, Ousmane Sonko n’aurait « pas reçu sa convocation ». Ce procès provoque une nouvelle montée des tensions. Un policier a été tué à Ziguinchor.
Des heurts ont éclaté, ce lundi 15 mai, à Ziguinchor, au sud du pays, entre partisans d’Ousmane Sonko et forces de l’ordre. Le ministère de l’Intérieur a confirmé la mort du policier, décédé « lors d’un accident, touché par un véhicule » des forces de l’ordre au cours de ces affrontements.
Selon des témoins, des centaines de jeunes s’étaient rassemblés, ces dernières heures, aux abords du domicile de l’opposant pour « faire barrage », selon eux et « sécuriser » leur leader.
Un procès à risques
C’est un nouveau procès à risques pour Ousmane Sonko le 16 mai 2023, face à Adji Sarr. L’opposant, candidat à la présidentielle prévue en février 2024, est accusé de viols et menaces de mort par cette ex-employée d’un salon de massage, depuis plus de deux ans. Il dénonce un « complot ».
Cette affaire avait contribué à des émeutes meurtrières dans le pays en mars 2021.
D’après la procédure, Ousmane Sonko devrait se présenter au greffe de la chambre criminelle de Dakar ce lundi 15 mai.
Rfi