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RDC : le président Tshisekedi appelle à un réajustement de la MONUSCO

Le président de la République démocratique du Congo Felix Tshisekedi appelle à un réajustement de la mission de maintien de la paix des Nations unies (Monusco) dans son pays.

Dans son premier discours devant l’Assemblée générale des Nations unies, le chef de l‘État congolais a déclaré que ‘‘la République démocratique du Congo a toujours besoin de la MONUSCO, mais nous avons besoin d’une MONUSCO agile, bien équipée, forte et dotée d’un mandat bien adapté”.

Une “convergence de vues avec le secrétaire général, a reconnu le président congolais qui note “la nécessité urgente de réadapter la configuration de la MONUSCO à l‘évolution de la situation sur le terrain, en se concentrant davantage sur la capacité d’intervention opérationnelle des forces de l’ONU aux côtés des forces armées de la RDC’‘, a-t-il déclaré.

Nous sommes résolument engagés à protéger notre forêt. Cependant, la préservation de notre patrimoine naturel ne peut se faire au détriment de notre développement.

La MONUSCO est chargée d’aider les Forces armées de la RDC à maintenir la paix et à combattre de nombreux groupes armés actifs dans ce vaste pays d’Afrique centrale. Mais la force onusienne est parfois sujette à controverse face aux attaques répétitives menées par les milices armés tapies dans l’est congolais. L’ancien président congolais Joseph Kabila avait notamment milité pour le retrait de la Monusco de la RDC.
Accélérer le développement grâce aux minerais

A l’ONU, Felix Tshisekedi a également vanté les ressources minières et naturelles qui sont la principale richesse de son pays, et qui pourraient permettre un développement rapide et judicieux des populations congolaises.

“Plutôt que d’utiliser ces réserves naturelles comme une source de profit monopolistique, mon pays veut s’ouvrir au monde et permettre une exploitation régulée de ses minerais, en échange de l’industrialisation et de la production de batteries et autres composants à haute valeur”, a-t-il suggéré.

Le président a également plaidé pour plus de financements pour un développement rapide de son pays.

“Il est inconcevable que les forêts du Bassin du Congo, qui sont les mieux préservées dans le monde, ne reçoivent qu’1 % des financements disponibles, a déploré le président congolais. Il est impératif que toute l’architecture financière internationale, y compris le Fonds monétaire international dans son rôle moteur dans le financement du développement, intègre mieux les questions environnementales dans l’analyse des critères et des défis macroéconomiques lorsqu’ils interviennent dans différents pays”.

La République démocratique du Congo possède environ 70 % des réserves mondiales de minerai qui sont stratégiquement essentielles pour la transition énergétique et numérique que traverse l’humanité. Le pays abrite également près de 47 % de toutes les forêts du continent africain.

AP

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