Les Hommes témoignent sur les résultats des Activités des femmes de Amnabak Chari accompagné par le projet REVANCHE
Oxfam/Mangalmé : les Hommes témoignent sur les résultats des Activités des femmes de Amnabak Chari accompagné par le projet REVANCHE.
Elles sont 25 à pouvoir créer l’organisation Alchadjaa qui veut dire <<Le courage>>. Ces femmes payent l’enseignant avec leur propre fonds pour qu’il leur apprenne le français. L’organisation a bénéficié de l’encadrement de Oxfam à travers son projet REVANCHE, financé par l’Union Européenne.
Le chef de village Amnabak chari YAHYA Brahim la quarantaine environ, avoue distinguer les femmes du groupement Alchadjaa à travers leur comportement et leur mode de vie qui est différente aux autres femmes de son village.
Au départ je n’ai jamais cru à l’atteinte des objectifs fixés par les femmes du groupement. Elles sont branchées et ont compris déjà l’utilité de l’alphabétisation. Pour preuve, elles cotisent pour payer le monsieur qui les enseigne, confie Yahya brahim. Le chef de village prend l’engagement de suivre leur projet pour une éventuelle intervention et inciter les autres femmes du village à avoir des esprits créatifs. Je ne peux apprécier leur résultat sans dire merci à Oxfam, l’Union Européenne et les autres partenaires qui ont encadré les femmes du village conclu-t-il.
Pour l’AV (Agent Villageois) Ibrahim Ahmat qui est l’un des sages hommes du village qui sait lire et écrire dont Oxfam a confié l’encadrement, laisse entendre que le courage et la détermination des femmes a permis à ce que le projet devient une réussite. Cette réussite, est appréciée par les autre qui ne sont pas membres de l’AVEC Alchadjaa (Association Villageoise d’Épargne et de Crédit) de créer leur groupement et de me demander de les épauler afin qu’elles puissent être également au même diapason que les autres, dit l’Agent Villageois.
Alors deux organisations en deux mois ont vu le jour. Il s’agit du groupement Al Ittihad et Al Kher. Toutes les deux ont 25 membres chacune, nous allons essayer pour le début de le mettre sur le banc de l’école afin qu’elles puissent apprendre à lire en attendant qu’un projet accepte de les accompagner affirme Ibrahim Ahmat.