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Forum National Inclusif : L’UNAT propose plus de changement dans la gouvernance en 07 points

La présidente de l’Union Nationale pour l’Alternance au Tchad (UNAT) Ndjelar Koumadji Mariam s’est prononcée à travers un communiqué sur la tenue de la deuxième Forum National Inclusif.

Le communiqué évoque 7 propositions qualifiées d’importantes par le L’UNAT. A cela, s’ajoute des suggestions sur le choix des participants au forum.

Tout en saluant l’avènement de ce deuxième Forum National Inclusif, l’UNAT attire l’attention des différentes parties prenantes et le comité d’organisation sur le choix des participants.

L’ UNAT invite le comité d’organisation du Forum à privilégier le choix des participants sur la diversité politique, sociale, confessionnelle et générationelle. Pour eux, il faut proposer des acteurs soucieux du vivre ensemble entre les Tchadiens, épris des intérêts de cette nation et de son avenir, et soucieux de l’image de ce pays dans le concert des nations.

De toutes les mesures du premier Forum, le communiqué de l’UNAT mentionne la révision des point ci-dessous :

1-  du serment confessionnelle qui risque d’être une source de malédiction pour notre pays, pour ceux qui le font ou qui l’impose,

2-  de l’âge des candidats aux élections présidentielles qui exclue les jeunes qui représentent pourtant 80% de la population,

3-  de la suppression de la primature qui a occasionné une surcharge de travail à la présidence, retardant de façon inadmissible le traitement des dossiers les plus simples.

4- la suppression de la cour de compte, mettant notre pays en faux avec la réglementation régionale, le privant d’un organe indépendant et professionnel de contrôle au détriment de L’IGE qui est un devenu pour les Tchadiens un organe de règlement de compte,

5- de la représentativité au parlement occasionnée par un découpage administratif qui ne respecte pas la densité humaine dans l’octroi du nombre des élus par circonscription électorale occasionnant des frustrations aux conséquences dangereuses pour le vivre ensemble.

Car un département de 10 000 habitants ne doit pas avoir le même nombre de députés qu’un département 80 000 habitants.

6- de l’absence des règles d’équité entre les Tchadiens dans les nominations par décret, arrêté ou note de service dans l’administration publique civile, sécuritaire et militaire ou depuis belle lurette certains Tchadiens ont l’impression que certaines provinces du Pays n’ont plus des cadres experimentés, compétents et loyaux pour servir aux postes de responsabilités dans les ministères, dans la police ou dans l’armée,

7-  du choix des sites devant abriter les projets de développement qui fait la part belle à certaines provinces ou il y a une concentration des projets au détriment des autres,  mettant en cause l’égalité des citoyens devant l’Etat.

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