Femmométre, mésure de l’apport féminin au developpement du Tchad
Une cérémonie du lancement de la plateforme numérique a été organisée à wenakLabs ce vendredi 03 Mai 2019 dans l’enceinte du Bâtiment BSIC.
« femmometre » selon les initiateurs, est une unité de mesure d’évolution, de productivité, d’accès aux avantages fonciers et droits des femmes rurales. Elle est Initiée par plusieurs associations féminines et accompagnées par Oxfam et l’Union Européenne (UE).
Dans ce monde embarqué dans le progrès des nouvelles technologies de l’information et de la communication, le Tchad ne compte pas rester à la traîne.
A travers« femmometre », plate numérique conçue pour accompagner les efforts du gouvernement et de ses partenaires au développement et à supprimer les obstacles essentiels à la réalisation d’un Tchad sans faim, les initiateurs espèrent combler ce vide en matière de technologie vis-à-vis de la femme tchadienne.
La femme rurale contribue à la lutte contre la famine, car 80% de cette couche pratique l’agriculture malgré les faibles chances d’accès à la terre et aux matériels agricoles.
La plateforme se veut participative et sollicite l’implication de toutes les entités concernées afin de contribuer à la réalisation de la campagne d’un Tchad sans faim voulue par le gouvernement et ses partenaires.
Pour les initiateurs, « femmometre », dans une première phase inclue la femme tchadienne en générale et celle rurale en particulirt, dans ce projet incubé par wenakLabs.
Un prototype de la plateforme conçu par l’incubateur à travers Salim Azani son cofondateur, a été présenté au public. Une application mobile, des systèmes des téléphonies mobiles et d’autres stratégies seront également mises en place afin de faciliter l’accès des femmes rurales et partenaires de développement rural aux informations.
En marge de cette rencontre, des questions d’éclaircissement ont été posées par l’assistance, les intervenants ont été à la hauteur dans leurs réponses, selon certains participants que nous avons interrogé, ils sortent satisfaits.
Un cocktail mettant un terme à cette plate-forme feminine a permis aussi au public d’échanger sur d’autres questions brulantes de l’heure.