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Diplomatie : La Chine et le Honduras noue leur relation diplomatique

À Pékin, les ministres chinois et hondurien des Affaires étrangères ont trinqué, ce dimanche 26 mars, à une nouvelle page de leur histoire commune. Les deux pays ont établi des relations diplomatiques, le Honduras ayant par ailleurs rompu quelques heures auparavant ses liens avec Taïwan.

La Chine estime que l’île de Taïwan, peuplée de 23 millions d’habitants, est l’une de ses provinces, qu’elle n’a pas encore réussi à réunifier avec le reste de son territoire depuis la fin de la guerre civile chinoise.

En sept décennies, l’armée communiste n’a jamais pu conquérir l’île, laquelle est restée sous le contrôle de la République de Chine qui, autrefois, gouvernait toute la Chine et ne gouverne plus aujourd’hui que Taïwan.

Au nom du principe d' »Une seule Chine », Pékin ne permet pas aux pays étrangers de maintenir des relations diplomatiques avec Taipei. L’île a toutefois noué des partenariats à l’international par d’autres canaux.

Dans un communiqué de son ministère publié samedi soir, Enrique Reina avait indiqué que « sur instruction » de la présidente du Honduras, Xiomara Castro, il avait « communiqué à Taïwan la décision de rompre les relations diplomatiques ».

En réponse, le ministre taïwanais des Affaires étrangères, Joseph Wu, a accusé dimanche le Honduras de « se faire des illusions » au sujet des promesses chinoises d’aide économique, a-t-il déploré lors d’une conférence de presse à Taipei.

Les autorités chinoises cherchent à isoler diplomatiquement Taïwan depuis 2016 et l’élection sur l’île d’une présidente issue d’un parti pro-indépendance. Ces dernières années, Pékin a notamment arraché à Taipei plusieurs alliés latino-américains, comme la République dominicaine ou le Nicaragua.

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