Aviation Civile : Séances de brainstorming sur la sécurité des aires aéronautiques
Le ministère des Transports, de l’Aviation Civile et de la Météorologie Nationale, en collaboration avec Razel-Tchad, organise ce 11 mars des séances de brainstorming sur l’étude de sécurité relative à la réhabilitation des aires aéronautiques de l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djamena.
La cérémonie d’ouverture de ces séances, prévues du 11 au 15 mars à l’hôtel La Résidence, a été présidée par le secrétaire général du ministère en charge de l’Aviation, Dihoulne Rauland.

Durant ces séances, les experts en aéronautique se focaliseront sur l’étude de sécurité, qui constitue un élément fondamental du processus de gestion des risques. Ils évalueront également les préoccupations de sécurité liées aux travaux de réhabilitation de la piste du principal aéroport du Tchad.
Cette étude de sécurité permettra d’identifier les dangers fonctionnels, de les classer en termes de gravité et de probabilité d’occurrence, et de déterminer les mesures d’atténuation des risques associés. Elle aboutira à l’élaboration d’un plan d’actions que les parties prenantes du projet devront mettre en œuvre.
En effet, l’aéroport international Hassan Djamous de N’Djamena, doté d’une seule piste de 2 800 mètres de long sur 45 mètres de large, est actuellement en travaux conformément aux recommandations de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), condition indispensable à l’obtention de la certification internationale.
Le secrétaire général, Dihoulne Rauland, a rappelé aux participants que ce projet, financé par la République française avec une contrepartie de l’État tchadien, vise à réhabiliter la chaussée de la piste, à reconstruire et à mettre en conformité la géométrie des raquettes, à profiler les accotements, à restructurer les stopways aux seuils et à reprendre les marquages au sol.

« Ce projet contribue également à la certification de l’aéroport international Hassan Djamous, conformément aux spécifications pertinentes de l’OACI, qui imposent aux États de certifier les aéroports utilisés pour les vols internationaux », a-t-il ajouté.
En somme, il a encouragé les partenaires de mise en œuvre, RAZEL et INDEP, ainsi que les experts participants, à donner le meilleur d’eux-mêmes pour cette étude de sécurité afin de répondre aux attentes.