Tribune : «Avons nous été naïves d’avoir cru que le Tchad prendrait un nouveau départ» SAADIA ABDOULAYE
Parfois, l’évolution politique dans un pays et les choix qui vont avec, nous amènent à réagir, s’ils contrarient les valeurs d’équité, d’égalité et de justice.
Avons nous été naïves d’avoir cru que le Tchad allait enfin prendre un nouveau départ, un nouvel envol à l’occasion du Dialogue National Inclusif et Souverain ? Pouvons-nous continuer à garder le même logiciel, alors que celui-ci est plus que défectueux ?
Est-ce que la jeunesse Tchadienne qu’on a tant vanté, mérite un tel destin qui semble être conçu et défini par ceux en qui les tchadiens, dans leur majorité, ont placé leur confiance pour qu’en fin tout le monde puisse trouver son compte dans la dignité et dans le respect dans ce beau pays. Il s’agit de nommer ici le Président du Presiduim du DNIS, Gali Ngoté, le Rapporteur Général, Limane Mahamat et le Dircap Koua d’une certaine manière.
Ces derniers ont manigancé, par quelques subterfuges possibles, à une sorte de cooptation des personnes qui leur sont proches politiquement ou matrimonialement concernant la proposition des listes des membres additifs du Conseil National de Transition (CNT), conformément aux résolutions issues du Dialogue.
Pourtant, il y a des personnes dont l’effort et la lutte pour la préservation de l’unité nationale et le vivre ensemble méritent d’être encouragés et loués, pourquoi pas débouchés par leur nomination au CNT, ça ne serait que justice. Je veux parler ici de Achta Adoum Bachir, Présidante de l’Association des Femmes, et Zenaba Mahamat Adoum, Rapporteure Rénérale Première Adjointe du Presiduim du Dialogue.
SAADIA ABDOULAYE YOUSSOUF, la Coordinatrice Générale des activistes du MPS et la Presidente de l’Association des Jeunes pour le Céveloppement du Tchad (AJDET), La Renaissance Numéro 0 91.