Tchad : Les revendeurs de crédits dénoncent une injustice et appellent à l’intervention du Maréchal
Dans une déclaration faite ce 23 mars, le Collectif des Revendeurs de Crédits Moov Africa et Airtel dénonce le mépris des entreprises opératrices de téléphonie à l’égard de leurs activités et sollicite l’implication des plus hautes autorités, en premier lieu celle du Maréchal Mahamat Idriss Déby, afin de faire valoir leurs droits.
Depuis l’arrêt soudain des transferts mobiles électroniques, communément appelés « côté stock » (Airtel et Moov), les revendeurs se retrouvent dans l’incapacité de retirer leurs fonds. Pour la plupart, ils ont accumulé des chiffres d’affaires bloqués s’élevant à 3 millions de FCFA ou plus.
Après plusieurs revendications, les opérateurs leur avaient promis un délai de quatre mois pour rétablir les systèmes de transfert et procéder au remboursement des agents concernés. Cependant, cette promesse n’a pas été tenue et, pire encore, ceux qui disposaient d’un accès limité se retrouvent également avec leur carte SIM et leur compte bloqués.
Concernant les transferts via Airtel et/ou Moov Money, le Collectif souligne que cette situation entraîne une perte supplémentaire pour les consommateurs, qui devront payer plus cher pour obtenir du crédit. En effet, les revendeurs n’ayant plus de bénéfices directs seront contraints d’augmenter leurs prix auprès des acheteurs.
Face à cette situation, le Collectif en appelle aux plus hautes autorités du pays, en particulier au Maréchal Mahamat Idriss Déby, afin qu’une solution adéquate soit trouvée pour ces revendeurs qui dépendent de cette activité pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles.