Tchad : ADEHUS appelle les manifestants au calme et au respect des Droits Humains
Le Coordonnateur de l’ONG Action Africaine pour le Développement Humanitaire et Social (ADEHUS), Brahim Tidjani Djimet, a organisé un point de presse, ce jeudi 19 mai 2022, à la maison de média du Tchad. Sa communication était axée sur la manifestation de wakit-tama contre la politique française au Tchad, organisée le samedi 14 mai dernier.
Brahim Tidjani Djimet a exprimé sa désolation suite à la transformation de la manifestation pacifique de wakit-tama du samedi dernier en acte de vandalisme, de trouble à l’ordre public et d’utilisation des mineurs.
Il a ensuite indiqué que son ONG est contre la manipulation de la jeunesse par des personnes mal intentionnées dans des activités associatives trompeuses, violentes et égoïstes car, selon lui, elles conduisent à des conséquences très graves, jusqu’aux pertes en vies humaines.
« Brûler le drapeau d’un pays ami n’est pas un bon signe pour une protestation, il n’est pas aussi responsable parce que le Tchad n’a aucun problème avec le peuple français », a-t-il laissé entendre.
Ainsi, le Coordonnateur de l’ADEHUS a demandé à la jeunesse tchadienne de ne plus suivre une organisation ou un parti politique qui ne respecte pas les lois de la République.
Cependant, il a appelé les manifestants au calme et au respect des droits humains surtout au respect des expatriés vivant au Tchad.
« Chers jeunes, soyons objectifs. ce n’est pas parce que un ou deux pays africains cherchent à tourner le dos à la France que nous allons leur emboîter les pas. Nous avons des pays et des objectifs différents », a exhorté Brahim Tidjani Djimet.
Pour lui, pendant cette période de transition, il est important de réconcilier les tchadiens à travers le Dialogue National Inclusif afin de créer un lien fort de brassage et d’amour entre les tchadiens dans la paix, la cohabitation pacifique et le vivre ensemble.
Pour contrecarrer ces genres de manifestation, le Coordonnateur de l’ADEHUS instruit ses 20 coordinateurs provinciaux et les 10 coordinateurs communaux de la ville de N’Djamena de procéder dès demain à des sensibilisations.
Pour finir, il a demandé la libération immédiate et sans conditions de tous les jeunes manifestants arrêtés dans les provinces et à N’Djamena.
TWM – Adam Ramadane Ibrahim