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Société : La vente de l’eau dans les sachets prend de l’ampleur à N’Djaména

Depuis un certain temps, l’on constate que l’eau dans les sachets communément appelé « pur water » commence à circuler à nouveau un peu partout à N’Djaména, surtout dans les différents marchés et hôpitaux de la capitale. Ceci, malgré son interdiction par les autorités municipales dans le cadre de la préservation de l’environnement.

En effet, au terme de l’Arrêté N°138/M/SG/2010, du 8 juin 2010, il est strictement interdit de vendre de l’eau minérale dans les emballages en plastique (léda) dans la ville de N’Djaména.

Cependant, force est de constater que ces derniers temps, l’eau dans les emballages en plastique réapparaît à nouveau, surtout en ce moment de canicule.

Malgré le fait qu’il est interdit, cette eau semble faire le bonheur des vendeurs tout comme des consommateurs. « Cette eau est propre et très protégée par rapport à celle vendue en gobelet qui reste sans aucune protection », confie un consommateur.

Pour lui, l’État doit laisser circuler cette eau tout en sensibilisant la population à jeter les plastiques dans les bacs à ordures. « Je pense que les autorités, au lieu d’interdire l’eau dans les plastique, doivent tout simplement éduquer la population à plus d’hygiène et mettre à leur disposition des bacs-a-ordure », lance-t-il.

Interrogé, un vendeur reconnaît que cette vente est interdite par les autorités mais dit qu’il n’a pas d’autre choix, car les clients préfèrent celles-ci.

Certes, la vente de l’eau dans les sachets génère des revenus pour ceux qui exercent des activités génératrices de revenus afin de subvenir à leurs besoins mais de l’autre côté, la ville de N’Djaména retombe dans ses années antérieures où les sachets en plastique commencent déjà à inonder les environs des marchés et hôpitaux. Ainsi, une sensibilisation s’impose pour une prise de conscience.

TWM/ Haroun Brahim Haroun

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