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Mozambique : le gouvernement affirme avoir sécurisé la ville de Palma

Selon un porte-parole de l’armée, un nombre « important » de rebelles ont été abattus par les forces mozambicaines dans les opérations visant à reprendre la ville de Palma, tombée aux mains de groupes djihadistes après une sanglante attaque le 24 mars. »Ce n’est pas encore terminé (…) mais un nombre important de terroristes ont été abattus », a déclaré devant les caméras de journalistes embarqués le commandant des opérations à Palma, Brigadier Chongo Vidigal.

Le militaire mozambicain a assuré à la télévision publique TVM que la zone était désormais « sûre », sans toutefois dire qu’elle était repassée sous le contrôle total de l’armée mozambicaine, contrairement au gouverneur de la province du Cabo Delgado, Valygi Tualibo. « Palma est à 100% sous le contrôle des autorités mozambicaines », a t-il assuré à la presse, après avoir visité la ville.Une reconquête mise en douteL’annonce de la reprise de Palma est cependant remise en doute. Lionel Dyck, fondateur et patron du Dyck Advisory Group (DAG), une société militaire privée ayant renforcé les forces de sécurité mozambicaines dans leur combats contre les insurgés du nord du Mozambique, estime qu’il était « improbable » que l’armée ait repris le contrôle de la ville de Palma.

Sur le terrain, les forces de sécurité mozambicaines ont subi plusieurs lourdes défaites face aux combattants affiliés à l’Etat Islamique, notamment en août dernier, lorsque les djihadistes avaient pris le contrôle du port stratégique de Mocimboa Da Praia, au sud de Palma.  

Les communications sont encore très compliquées.Officiellement, l’attaque revendiquée par le groupe Etat islamique aurait tué des dizaines de civils, policiers et militaires. Mais les combats rendent difficile les estimations. Il est toujours impossible d’établir le nombre réel de victimes.

L’offensive, considérée comme la plus grande attaque organisée des combattants djihadistes, a de nouveau mis à l’arrêt complet le site gazier de la péninsule d’Afungi, quelques jours après que le groupe Total ait annoncée une reprise progressive des activités sur le projet gazier.Selon l’Organisation internationale pour les migrations, environ 11 000 personnes auraient été déplacées par cette dernière attaque. Depuis 2017, ce sont plus de 670 000 personnes qui ont été forcées de quitter leur foyer à cause des violences dans la région. Le nombre de morts, dépasserait les 2 600 morts.

Source : Africanews

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