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Logone Occidental : Renforcement des capacités des enseignants-chercheurs en nutrition

Former celles et ceux qui prépareront les futures générations de professionnels de santé, tel est le pari du ministère de l’Enseignement supérieur à travers le projet « Formation en nutrition ». Pendant quatre jours, des enseignants-chercheurs d’universités et d’écoles de santé de Moundou, Doba et Sarh ont renforcé leurs compétences afin de mieux transmettre des savoirs essentiels face aux défis alimentaires du pays.

Au programme : besoins nutritionnels, prise en charge de la malnutrition, alimentation du nourrisson et de l’adolescent, qualité et sécurité des aliments, microbiologie, toxicologie alimentaire et habitudes alimentaires. Autant de thématiques clés pour améliorer la santé publique et prévenir les maladies liées à l’alimentation.

Le point focal, Pr Abdelsalam Tidjani, qualifie cette rencontre de « rendez-vous du donner et du recevoir » et se félicite d’un objectif « atteint à 100 % ».

Les recommandations formulées vont dans le sens de l’intégration d’un module obligatoire de nutrition dans les cursus de santé, de la création d’unités de recherche spécialisées et du renforcement des liens entre structures sanitaires et institutions académiques.

Pour Madjindaye Yambaïdjé, secrétaire général de l’Université de N’Djamena, ce projet est « une réponse concrète aux défis de formation dans le supérieur ». Même constat chez Naïnkor Félix, représentant du recteur de l’Académie du Sud, qui rappelle que le Tchad affronte simultanément la malnutrition, la surcharge pondérale et les carences en micronutriments. Selon lui, seule « une recherche active et une formation adaptée » offriront des solutions durables et innovantes.

En formant ses formateurs, le Tchad pose un jalon stratégique dans la lutte contre la malnutrition et investit dans la santé des générations futures.

Mbaigoto Josué

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