fbpx

Littérature : Ali Djalbour Seïd signe un premier ouvrage touchant sur l’exil étudiant

La Bibliothèque nationale a été le théâtre, ce 5 septembre 2025, du lancement du livre « Carnet d’un étudiant tchadien en France », premier ouvrage d’Ali Djalbour Seïd. Un événement riche en émotions, salué par un public nombreux, venu découvrir ce récit de 160 pages, à la fois intime et universel. La cérémonie a rassemblé lecteurs, acteurs du monde littéraire, académique et culturel, ainsi que des invités de divers horizons.

Ali Djalbour Seïd est étudiant tchadien en Master 2 Administration publique / Affaires publiques à l’Université Lumière Lyon 2. Fort d’un parcours académique entre le Tchad, le Cameroun et la France, il possède une solide formation en droit public, affaires publiques et administration.

Dans une atmosphère chaleureuse, l’auteur a partagé son émotion face à cette publication, qu’il qualifie de moment « difficile à décrire ». Loin d’être une simple autobiographie, le livre se veut un témoignage collectif sur les épreuves et les espoirs des étudiants africains en terre étrangère.

À travers le personnage de Gogmi, Ali Djalbour explore les réalités de l’exil : l’éloignement du pays natal, les défis de l’intégration, la solitude, mais aussi les liens humains qui deviennent des repères. Il évoque un exil qui arrache à la langue et aux repères, mais qui façonne aussi une résilience nouvelle, une capacité à se réinventer.

« Carnet d’un étudiant tchadien en France » est un récit autobiographique poignant qui retrace le parcours de Gogmi, un jeune Tchadien parti étudier en France. À travers ce carnet, l’auteur, Ali Djalbour Seïd, évoque avec justesse l’exil, la solitude des débuts et le choc culturel.

Ce témoignage revient sur la construction progressive d’une « famille de fortune », faite d’amitiés multiculturelles avec Ahmed, Mariama, Yasmine, Diana ou encore Pierre. Ces liens tissés dans l’épreuve deviennent des refuges précieux dans un quotidien souvent marqué par le manque, mais habité par l’espoir.

L’auteur y décrit aussi le retour au Tchad, vécu comme un nouveau déracinement. Transformé par son expérience, Gogmi se sent étranger dans son propre pays, révélant que rentrer chez soi peut parfois ressembler à un nouvel exil.

À travers un regard sincère et engagé, ce carnet questionne en profondeur les notions d’identité, de déracinement, d’appartenance, de réussite et d’échec. Il s’impose comme un témoignage universel sur les parcours d’exil et d’intégration vécus par de nombreux étudiants à l’étranger.

L’auteur met également en lumière le paradoxe du retour : souvent plus déroutant que le départ, il révèle les profondes métamorphoses de l’identité. Il considère son œuvre comme une réflexion sur l’appartenance, la transformation personnelle et le poids des souvenirs.

Reconnaissant envers sa famille et ses enseignants, Ali Djalbour Seïd voit dans ce livre un outil de transmission culturelle, une contribution au débat sur la condition des étudiants africains à l’étranger.

« Carnet d’un étudiant tchadien en France » s’impose comme une voix nouvelle de la littérature tchadienne, portant haut les récits diasporiques et les quêtes identitaires modernes.

TWM / Chaïbo Issa Chaïbo

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *