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Les jeunes du MPS fuient les débats sur les réseaux sociaux

Tribune – La lâcheté des intellectuels et jeunes du MPS face à la virulence et l’opportunisme des activistes et opposants sur les réseaux sociaux.

Depuis plus d’une semaine, la tchadosphère bouillonne à la réaction de l’Etat pour assurer l’ordre constitutionnel et assurer l’autorité de l’Etat. Les activistes et opposants Tchadiens appuyés par les éléments de la rébellion armée sur les réseaux sociaux ont fait front commun pour, disent-ils, semer la confusion et attiser la haine entre les Tchadiens. « C’est l’occasion à ne pas manquer » ; « profitons pour créer un affrontement qui affaiblira l’armée tribale et nous attaquerons après », sont des mots d’ordre que ces activistes et autres opportunistes se passent.

Face à cette récupération, les intellectuels et jeunes du MPS qui mettaient leur profil aux couleurs du MPS se sont éclipsés. Tous ont déserté les réseaux sociaux au moment où leur parti devait être défendu contre une campagne de récupération autour duquel tous leurs adversaires se sont rassemblés.

Aucune réaction, aucune tribune, aucune réponse concrète pour défendre leur parti et par-delà un régime sous lequel, ils ont tous les privilèges dont la sécurité et la stabilité.

Parmi les intellectuels affiliés ou responsables politiques de la majorité présidentielle, on n’a entendu que l’intraitable Abdramane Koulamallah qui a pris la parole pour défendre en des termes nuancés la détermination du gouvernement, Hassan Sylla, l’enfant terrible du MPS Celui-ci a lancé des images d’une salle où des téléphones portables lançaient leur lumière, et l’infatigable militant Ngarbatina Limane qui ne cesse de répondre à qui veut l’entendre ou le lire.

Les réseaux sociaux malgré la perturbation de la connexion, restent le seul endroit où n’importe qui peut donner son avis, critiquer, dénoncer et surtout réagir sans chercher à connaître la vraie information ou analyser une publication.

Le comble de l’histoire est que les bureaux de soutien MPS qui brillaient par leur présence en temps ordinaire sont tous aux abonnés absents sur la toile quand ils doivent prendre leur responsabilité.

Chaque jour l’on assiste à l’ouverture d’un tel bureau ou d’une sous coordination dans la ville de N’Djamena sans commentaire sur l’actualité ou la situation qui prévaut dans la capitale. Une masse est mobilisée avec des drapeaux et de folklore aux couleurs du parti pour ensuite les exposés à travers les médias mais aucun débat de fond?

À quoi servent tous ces bureaux de soutien quand ils sont absents là où leur parti a besoin d’eux? Quel soutien apportent t-ils quand aucun Président ou coordonnateur d’un bureau de soutien n’a le courage de tenir tête contre ceux qui veulent brûler ce pays en étant tranquillement quelque part derrière leurs écrans?

En tout cas, en haut lieu, une cellule serait en train de recenser ceux qui soutiennent les autorités en toutes circonstances et les partisans « véreux profitent de la pluie et quittent le navire à la moindre occasion ». Ont-ils peur d’afficher leur appartenance politique ou sont-ils incapables de le soutenir ?

Les plus hautes autorités serait en train de prendre des décisions drastiques contre ces derniers, semble-t-il.

Tribune : Correspondance d’un lecteur Mahamat Yaya Tom

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