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Face à la recrudescence des cas de viols,l’ONG VOF interpelle le gouvernement à agir inlassablement

Face à la recrudescence des cas de viols et assassinats enregistrés ces derniers jours, l’ONG la Voix de la Femme(VOF), a fait un point de presse ce samedi 22 février à son siège. La présidente de l’ONG Amina Tidjani Yaya, a livré une communication relative à la violence faite aux femmes.

Dans sa déclaration, elle condamne avec fermeté les actes de viols suivis d’assassinats des victimes par leurs bourreaux. Elle interpelle le gouvernement à être plus regardant concernant les violences que subissent femmes.

Ci-dessus est l’intégralité de sa déclaration

C’est avec désolation et amertume que l’ONG la Voix de la Femme suit les cas de viols et assassinats que subissent les femmes ces derniers jours dans la ville de N’Djaména.

Pour rappel, au petit matin du 14 février, Mme Mopi Célestine, la cinquantaine révolue, sur le chemin de l’église pour sa prière quotidienne, s’est fait violée et assassinée par des brigands sans foi. Une jeune dame, habitant le 1er arrondissement, ayant été sauvagement battue par son époux à finalement rendue l’âme ce 18 février. Ces hors la loi, ayant pris l’habitude de commettre leur forfaiture sans soucis nous ont encore endeuillé ce 21 février en violant et assassinant lâchement une jeune dame, la vingtaine révolue, dans le 7ème arrondissement.

C’est avec la plus grande fermeté que l’ONG la Voix de la Femme condamne ces actes de barbarie.

Nous nous demandons pour combien de temps ce cycle infernal et d’assassinats va durer ? Faudrait-il encore le rappeler, le Tchad est un pays de droit avec des textes et des lois.

Le viol comme tel, est un crime. Et comme si cela ne suffisait pas, les bourreaux commettent l’irréparable en assassinant systématiquement leurs victimes. Cette situation nous interpelle tous. Il est clair que les victimes reconnaissent leurs bourreaux, c’est pourquoi, ces derniers, en dépit du crime de viol, assassinent leurs victimes.

Alors, face à une telle recrudescence, la police se doit de mener des investigations sérieuses pour pouvoir mettre la main sur ces brigands. Une fois arrêtés, ces derniers doivent subir la rigueur de la loi. Car, si des criminels arrêtés n’ont pas de condamnation sévère et à quelques mois se retrouvent en liberté, comment le crime ne peut pas être grandissant ?

Ainsi, l’ONG VOF interpelle le gouvernement et plus particulièrement le ministère de la justice d’être plus regardant sur ces situations et la police nationale, de renforcer la sécurité afin d’assurer la sécurité des citoyens et mettre fin à ce fléau qui gangrène notre société.

Amina Tidjani Yaya, Présidente de l’ONG la Voix de la Femme

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