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Élevage : Vers la validation de la cartographie de la transhumance interne et transfrontalière

Le secrétaire général adjoint du ministère de l’Élevage et de la Production animale, Abdel-Latif Awad Fizzani, a ouvert, ce mardi 12 août 2025, les travaux de l’atelier de validation de la cartographie des acteurs de la transhumance interne et transfrontalière entre le Tchad, la République centrafricaine (RCA) et le Cameroun.

Organisé par la Plateforme pastorale du Tchad, avec l’appui de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet « Améliorer la gouvernance foncière et réduire les conflits » en République du Tchad, au Cameroun et en République centrafricaine. L’objectif est de procéder à la validation de la cartographie des acteurs de la transhumance interne et transfrontalière.

Selon le secrétaire exécutif permanent de la Plateforme pastorale du Tchad (PPT), Dr Pabamé Sougnabé, cet atelier porte sur un document de référence en matière de prévention et de gestion des conflits liés à l’utilisation des espaces et des ressources agro-pastorales. Il a précisé que, à travers ce projet, la Plateforme met également l’accent sur le partage des connaissances et des expériences, ainsi que sur la documentation des bonnes pratiques en matière d’égalité d’accès à la terre, de sécurité foncière et de transhumance.

Le représentant de la FAO a souligné que son organisation reconnaît l’égalité d’accès à la terre et la sécurité d’occupation du sol comme des éléments essentiels pour parvenir à la sécurité alimentaire et nutritionnelle, ainsi qu’à l’éradication de la pauvreté rurale, conformément à son mandat dans le cadre des Objectifs de développement durable. Il a exprimé le souhait que les documents soumis à validation puissent, une fois adoptés, contribuer à mieux encadrer la transhumance transfrontalière pour atteindre les objectifs fixés.

En ouvrant les travaux, le secrétaire général adjoint du ministère de l’Élevage, Abdel-Latif Awad Fizzani, a indiqué que l’élaboration d’une cartographie vise à mieux connaître les acteurs de la transhumance pour une gestion plus efficace et durable de cette pratique pastorale.

Elle permet, selon lui, d’identifier les itinéraires de transhumance, de connaître les parcours empruntés par les troupeaux, de comprendre les dynamiques à travers l’analyse des flux de bétail, de faciliter la collaboration et, surtout, de prévenir les conflits en anticipant les sources de tension liées à l’accès aux ressources (pâturages, points d’eau).

Ainsi, il invité les participants à examiner, point par point, ce document stratégique et consensuel en vue de son adoption.

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