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Composition du CNT: Les médias, grands oubliés de l’histoire

Les organisations professionnelles des médias du Tchad ont constaté avec regret que le décret n° 502/PCMT/2021 du 24 septembre 2021, portant désignation des membres du Conseil National de Transition, confirmant le refus aux professionnels des médias d’être représentés dans cet organe législatif de la transition.

C’est ce qui a conduit l’Union des Journalistes Tchadiens, à travers son président Abbas Mahmoud Tahir, d’animer un point de presse, ce 28 septembre 2021, à la Maison des Média du Tchad.

Dans sa déclaration, le président de l’UJT a souligné que malgré plusieurs démarches suite au refus du comité adhoc d’enregistrer les dossiers de candidature des médias, rien n’a été fait.
«Le 11 septembre 2021, devant le refus d’enregistrer les dossiers de candidature des médias, nous avons adressé une première requête au président du Conseil Militaire de Transition pour solliciter son arbitrage pour que la presse soit représentée à cet organe législatif de transition ;

  • Le 15 septembre 2021: alors que tout espoir semblait perdu avec le Comité Adhoc, nous avons formulé une deuxième requête au PCMT, avec objet d’invoquer sa bienveillance aux fins d’accorder au moins, une (1) place à L’UJT, au titre des personnes ressources ;
  • Le 21 septembre 2021: par correspondance n° 1307/PR/SGP/21, le Secrétaire Général de la Présidence a transféré cette dernière requête au Comité Adhoc pour compétence.

Mais la seule suite donnée à toutes ces démarches, vous l’aurez constaté, c’est ce décret n°502/PCMT/2021 du 24 septembre 2021 qui exclut littéralement la presse du CNT et donc tout processus du dialogue sous la transition» Se désole le président de L’UJT Abbas Mahmoud Tahir

Et Abbas Mahmoud d’ajouter que tout en prenant en témoins l’opinion nationale et internationale, l’Union des Journalistes Tchadiens, les médias et les organisations professionnelles prennent acte de cette exclusion de l’ensemble des acteurs des médias en tant composante à part entière de la société tchadienne et en tireront toutes les conséquences qui s’imposent.

Ahmat Adoum Mousssa

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