Afrique : Clap de fin pour Akinwumi Adesina à la tête de la Banque africaine de développement
Après dix années à la présidence du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina a officiellement achevé son mandat. Lors de la deuxième journée des Assemblées annuelles de l’institution, le dirigeant nigérian a lancé un appel aux décideurs : il est temps pour l’Afrique de réduire sa dépendance à l’aide étrangère et de miser davantage sur ses ressources internes.
Cet appel a marqué les esprits lors d’un événement qui a réuni plusieurs chefs d’État africains, notamment ceux du Ghana, des Comores, de la Côte d’Ivoire et du Zimbabwe. Ils ont pris part au Dialogue présidentiel, une séquence phare qui a permis de dresser les priorités du continent face aux défis économiques mondiaux.
Les dirigeants ont mis l’accent sur la nécessité de mobiliser le capital continental pour renforcer l’autonomie économique. Le président ivoirien Alassane Ouattara a plaidé pour une meilleure intégration régionale afin de booster le commerce intra-africain et d’accélérer la croissance.
La Banque a dévoilé ses projections économiques pour l’année à venir. Une croissance de 3,9 % est attendue, à condition que le continent réussisse à mobiliser 1 430 milliards de dollars en ressources domestiques.
Aussi, le lancement de la Coalition du secteur privé du Réseau des femmes leaders africaines (AWLN) a été annoncé. Cette initiative vise à promouvoir l’entrepreneuriat féminin et à faciliter l’accès des femmes aux financements et aux postes de décision. Objectif : intégrer pleinement les femmes dans les chaînes de valeur globales et dynamiser l’économie du continent.