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Afrique : Au sommet de la CEEAC à Libreville, les leaders appellent à la solidarité

LIBREVILLE ACCUEILLE LA 18EME SESSION DE LA CONFÉRENCE DES CHEFS D’ETAT.

Aussitôt après son arrivée à Libreville, le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, Président de la République, Chef de l’Etat, Chef du Gouvernement a pris part aux côtés de ses pairs à la 18ème session de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Le sommet qui a permis aux dirigeants de prendre d’importantes décisions, a vu le passage du témoin entre le Président gabonais Ali Bongo et le Président congolais Dénis Sassou Nguesso, respectivement Présidents sortant et entrant de la CEEAC.

Une session de la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, en présentiel. C’est une première pour la CEEAC depuis l’éclatement de la crise sanitaire liée à la Covid-19. Le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO, Président de la République et ses pairs, se retrouvent au Palais du bord de mer pour aborder les différents aspects de l’intégration régionale prônée par la CEEAC, d’ailleurs principal sujet au centre de la réforme en cours de mise en œuvre. Le processus appelé à aller à son terme est revenu dans tous les discours dont celui du Président de la Commission. M. Gilberto Da Piedade VERISSIMO invite les Etats membres à faire preuve de cohérence en allouant à la commission les moyens humains et financiers nécessaires à la réalisation de l’intégration. Une intégration qui passe par la solidarité. C’est ce qui est exprimé à travers une Déclaration sur la situation en République Centrafricaine dans laquelle la conférence des Chefs d’Etat exprime sa solidarité et appelle à la réussite du processus électoral en cours tout en condamnant la violence exercée sur les civils et les employés des organisations en place.

Pour ce faire, la conférence a décidé de désigner un médiateur pour la RCA et de déployer une mission d’observation électorale conséquente. La paix, la sécurité et la stabilité recherchées par cette démarche sont une priorité pour la sous-région, rappelle le Président sortant de la CEEAC, le Chef de l’Etat gabonais Ali Bongo ONDIMBA qui fait remarquer que l’intégration ne doit pas relever de la seule responsabilité des dirigeants mais doit requérir une pleine adhésion et une totale participation des peuples. L’esprit de consensus qui a prévalu lors de ce sommet fait dire au Chef de l’Etat gabonais que l’Afrique centrale a parlé d’une seule voie et cela renforce sa confiance quant à la capacité de la région à relever les défis multiformes. Défis qui seront au centre du mandat du Président entrant de la CEEAC, le Président congolais Dénis Sassou-Nguesso qui prend les rênes de l’organisation pour les 12 prochains mois. Le Président en exercice entrant qui a adressé la reconnaissance de la conférence à son prédécesseur pour l’œuvre accomplie, s’est engagé à mener à terme la réforme et à franchir une nouvelle étape. Le processus qui va s’étendre à d’autres niveaux selon lui passe par le renforcement de la coopération politique entre les Etats, la promotion de paix et de la gouvernance sécuritaire en Afrique centrale et une intégration physique accélérée. Pour cela, le Président en exercice entrant entend donner une forte impulsion aux projets structurants transnationaux. « Nous n’avons pas d’autre choix que de renforcer l’intégration de manière concertée, de mettre en commun nos ressources et de faire de la CEEAC un instrument au service du bien-être et de l’épanouissement de nos populations » a indiqué le Président Denis Sassou-N’guesso.

Le Maréchal du Tchad IDRISS DEBY ITNO tout comme les autres membres de la conférence, entendent s’employer à fond pour réussir la deuxième phase de la réforme institutionnelle en imprimant à la commission une culture de la performance et des résultats. Pour le Maréchal du Tchad, chantre de l’intégration et de l’unité régionale, l’heure est venue pour la CEEAC d’accomplir des progrès significatifs, de se mettre au même niveau d’autres regroupements économiques, bref à être un outil de l’incarnation panafricaniste dans la sous-région Afrique centrale. C’est à ce prix que la CEEAC pourra être ‘‘ un projet des peuples et une expérience populaire’’

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