Soudan : Une déclaration commune signée pour amorcer une sortie de crise
Sous l’égide des États-Unis, quatre pays, l’Égypte, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite et les États-Unis, ont signé, ce 12 septembre 2025, une déclaration commune visant à tracer une voie de sortie pacifique au conflit qui déchire le Soudan depuis plus d’un an.
Alors que les combats continuent de faire rage et de provoquer de lourdes pertes humaines, le texte propose notamment une trêve humanitaire de trois mois. Cette pause devrait faciliter l’acheminement de l’aide d’urgence aux populations et créer un climat favorable à une transition pacifique.
Les signataires se sont engagés à promouvoir une résolution négociée du conflit et à mettre un terme à tout soutien militaire étranger aux parties belligérantes. Ils réaffirment également leur appui aux initiatives humanitaires et diplomatiques pour mettre fin à la crise.
En parallèle, le Conseil de sécurité de l’ONU a reconduit pour un an l’embargo sur les armes à destination du Darfour, une région particulièrement affectée par les violences depuis 2005.
Cependant, des doutes persistent quant à l’impartialité des signataires : l’Égypte est considérée comme proche de l’armée soudanaise, tandis que les Émirats sont accusés de soutenir les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), des accusations rejetées par Abou Dhabi.
À noter que ni l’armée soudanaise ni les FSR n’étaient représentées lors de cette signature, ce qui soulève la question de l’impact réel de cette déclaration sur le terrain.
Avec Africanews