Affaire foncière à N’Djamena : Me Abanga Mahamat dénonce une entrave à une décision judiciaire
Lors d’un point de presse tenu ce mardi 1er juillet 2025 à Wenaklas, Me Abanga Mahamat, collaborateur au sein de l’étude de Me Guy Béram, huissier-commissaire de justice, a dévoilé les contours d’un litige foncier préoccupant, marqué par le non-respect répété de décisions judiciaires.
Selon lui, le conflit oppose les citoyens Saleh Hassan et Hassan Hamdan, propriétaires légitimes d’un terrain situé dans le 1er arrondissement de N’Djamena, à des individus accusés d’occupation illégale. Et ce, malgré des procédures engagées depuis 2013 et plusieurs décisions d’expulsion, la plus récente datant du 10 juin 2025. Les occupants continuent pourtant de défier l’autorité judiciaire.
Me Abanga accuse un haut gradé de la Gendarmerie nationale d’être intervenu en faveur des occupants illégaux, facilitant leur réinstallation sur le terrain. Une action qu’il qualifie de « grave entrave à la justice » et assimile à une « rébellion aggravée », passible de sanctions prévues à l’article 129 du Code pénal tchadien.
Face à cette situation, l’étude de Me Guy Béram appelle les autorités, notamment le Président de la République, à garantir l’exécution des décisions de justice et à préserver l’autorité de l’État de droit.
TWM/ATT