Tchad : Abba Daoud NANDJEDE appelle à la réconciliation et au pardon
Le Secrétaire Générale de l’Alliance des Défenseurs des Droits Humains et de l’Environnement au Tchad (ADHET), Abba Daoud Nandjede a fait un point de presse, ce 5 juin 2022, à la Maison de Médias du Tchad.
S’adressant à la presse, il informe que le pays est à un tournant réversible de son histoire sociopolitique qui mérite de la retenue et le sens de la mesure dans cette période de transition que la période post transition.
« Dans ce gigantesque chantier politique de la paix et de la stabilité dont plus de la moitié des tchadiens attentent l’aboutissement, chacun a un rôle à jouer pour éviter aux tchadiens les souffrances, la destruction des biens voire la mort. » Souligne-t-il.
Selon lui, c’est dans ces tristes manœuvre que depuis quelques jours, une situation la plus dramatique s’est déroulée à Kouri Bougoudi avec des centaines de morts gratuites. Et la plupart de ces victimes ce sont des jeunes sur lesquels repose l’avenir du pays.
Par ailleurs, l’ADHET envisage envoyer à tous les groupes présents à Doha, une lettre d’encouragement et de persévérance pour la paix. Il appelle les institutions publiques et privées, les opérateurs économiques, associations, personnes ressources d’en faire la paix et la stabilité est un bien commun qui profitent à tous sans exception.

« Compte tenu du contexte extérieur rendu délétère par les incompréhensions qui partant des revendications citoyennes légitimes dans le cadre strict des textes en vigueur ont conduit à l’interpellation puis l’arrestation de certains membres de Wakit-Tama et quelques autres personnes, nous estimons qu’avec ce procès qui s’ouvrira demain, qu’une suite judiciaire allant dans le sens de l’apaisement verra son aboutissement » a-t-il déclaré.
Il a également ajouter qu’ « il faut croire en la justice et s’en remettre à la justice en qualité de citoyen et surtout praticiens du droit que sont certains des prévenus qui savent, mieux quiconque combien, il est important de faire confiance à la justice et surtout dans ce contexte de transition où il ne devrait pas y avoir de telles personnes en prison. Ainsi, au nom de la réconciliation nationale et du dialogue en perspective, la judiciarisation de tels faits reprochés eux prévenus ne doit pas prendre la pas sur la volonté de rendre définitive la paix au Tchad ».
Pour Abba Daoud Nandjede, le grand souci qui étaient à la base de la réconciliation de l’inimaginable où qui l’eut cru que les politico-militaires allaient s’assoir autour d’une même table que la délégation gouvernementale, mais c’est chose faite.
« Que l’esprit de la réconciliation et du pardon conduisent à la libération de Me Max Loalngar, Me Koude Mbaïnaissem, le SG Gounoung Vaima Gang-Fare, Me Youssouf Korom, Allamine Adoudou Khatir et Massar Hissein Massar. » Conclut-il.
Abdel-latif Mahamat Ibet