Tchad : Manifestation pour le départ de la France, des stations-service Total saccagées, qui payera le prix ?
Suite à l’appel de la Coalition des Actions Citoyennes Wakit-tama, en vue d’une marche pacifique contre la politique française au Tchad, beaucoup de citoyens ont répondu à l’appel ce 14 mai 2022, à N’Djamena tout comme dans certaines provinces du pays.
L’idée de cette marche n’était pas soutenue par certains partis politiques à l’instar du parti « Les Transformateurs », qui, à travers un communiqué officiel a demandé à ses militants de ne participer à cette marche.
Cette position des Transformateurs a fait l’objet de plusieurs critiques dans les réseaux sociaux.
Et pourtant comme voulu par la Coalition Wakit-tama, la ville de N’Djamena a vibré au rythme de toute sorte de désordre, des stations-services saccagées, des drapeaux français brulés et bien d’autres désordres.
Cette marche a certainement été autorisée par les autorités tchadiennes à cause de son caractère dit «pacifique».
Les autorités n’allaient sans doute pas autoriser celle-ci s’ils savaient que ces désordres allaient avoir lieu.
Pour preuve, le PCMT a réagi juste quelques heures après sur sa page Facebook en disant ceci : « Halte à la distraction et à la manipulation de la jeunesse tchadienne !
Chers jeunes, ils vous utilisent pour des intérêts obscurs, et vous abandonnent comme des ordures. C’est ça l’homme politique tchadien sans vision ! », a-t-il écrit.
Alors qui croire et qui tenir pour responsable ? C’est là la question fondamentale.
Faut-il le rappeler, un peuple est libre de choisir qui il veut comme partenaire ou d’arracher son indépendance, seulement que le sens du patriotisme devrait guider chacun des pas.
Les stations Total saccagées bien qu’elles soient celles des français contribuent à l’embellissement de la capitale et ceux qui y travaillent sont des citoyens tchadiens qui risqueront de se retrouver au chômage.
La solution au problème du départ de la France dépend en grande partie de nos plus autorités, mais seulement qu’ils n’ont le courage d’en décider.
Ce n’est pas la prophétie du malheur mais beaucoup parmi les initiateurs de la marche et les autorités dormiront d’un seul œil cette nuit.
Ahmat Adoum Moussa