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Transition : Que retenir de la Gouvernance du PCMT un an après ?

Que peut-on retenir de la Gouvernance du Tout Puissant PCMT en une année de pouvoir ?

Le 20 avril 2021, un groupe des militaires de l’Armée Nationale Tchadienne apparait à la télévision nationale et annonce la mort du feu Maréchal Idriss Deby ITNO, l’homme qui a conduit la destinée du pays pendant 30 ans.
Un Conseil Militaire de Transition, à sa tête Mahamat Idriss Deby ITNO a été mis en place, une chose qui suscité beaucoup de polémiques. Pour certains, « Ceci consacre la transmission dynastique du pouvoir » et le fils va s’éterniser au pouvoir comme le père.

Lors de son premier discours à la nation, les yeux timides avec une certaine innocence, Mahamat Idriss Deby ITNO rassura les tchadiens que le CMT n’a aucune vocation de confisquer le pouvoir. Dans la même foulée, le jeune chef d’Etat annonce des réformes profondes, un dialogue national inclusive et une promotion de la jeunesse. Tout ceci donne aux yeux des tchadiens une nouvelle gouvernance avec la promotion du mérite.

Mais beaucoup n’ont pas cru et le 11 août il a démontré ses muscles à la place de la nation où un grand défilé militaire a été organisé à l’occasion des 62 ans d’indépendance du pays
et les polémiques ont commencé.

Loin de toutes les polémiques il s’est montré le maitre incontesté en sortant le 1er décembre, date de la prise de pouvoir par son père avec une étoile de plus devenant le deuxième Général d’Armée après son père et peut-être le jeune de l’histoire.

Depuis lors, il ne cesse demontrer aux tchadiens qu’il est le maître absolu. Plus des deux remaniements surprenants, des décrets de nomination en quantité industrielle et des démissions dont les natures sont incomprises.

Entre puissance et séduction, l’homme tente toujours à gagner la confiance de la jeunesse avec des promesses à effet immédiat. Parmi lesquelles la nomination de plusieurs jeunes comme conseillers nationaux, ministres, conseillers spéciaux, directeurs ou mesure phare de la réduction du tarif d’internet.

Mais l’électricité, la flambé de prix de denrées alimentaires, des nominations suspicieuses, l’insécurité galopante
demeurent une épineuse question et sans solution, puisque jusqu’à là, la panacée n’a pas encore été retrouvée.

Dans ses discours le tout PCMT ne cesse de marteler la situation du chômage et la promotion de l’entrepreneuriat comme étant une priorité.

Et pourtant lors de chacun de ses déplacements hors du pays ou à l’intérieur, force et de constater qu’il entrave le développement économique. A chacun de ces mouvements, 3h a 4h avant, le dispositif sécuritaire est mis en place bloquant tout déplacement de la population, les boutiques, banques, agences et autres services sont fermés sur l’axe qu’il empreinte.
L’exemple le plus visible est celui des entrepreneurs de l’avenue Charles de Gaule où les entreprise vivent le calvaire, si non l’enfer parce que les routes sont bloquées et ils perdent des millions de chiffres d’affaires.
De quoi a-t-il peur s’interroge les tchadiens ? Il est jeune et aspire le changement de mentalité. Mais mobiliser des centaines de soldats, un escadron sur tout les axes afin de se déplacer ne donne-t-il pas l’image d’un jeune méthode vieille ?
Surtout qu’il a été pendant des années l’homme qui le dispositif sécuritaire de son défunt père et qu’il a constaté lui-même que le commun des tchadiens n’ont jamais cherché à nuire à la vie du Maréchal. Au fin

Les tchadiens s’interrogent donc, comment seront les six(6) mois avenirs avec une ambiguïté pareil ?

Let’s Wait and see

Ahmat Adoum Moussa

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