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Tribune : Don Ebert brosse un avenir sombre pour Les Transformateurs

« ACHAT de consciences ou PRIX du sang ?

1- Ceux dont la mémoire n’est pas courte savent que c’est bien aussi, au fond, la nomination de Kebzabo à ce poste de PM qui avait mis SM (et les autres) en boule et occasionné les tragiques événements du 20 octobre 2022. Kebzabo, le fameux et légendaire traître qui aurait vendu ses camarades de lutte pour un poste, n’est-ce pas !? Presque 10 rencontres secrètes tenues sous Déby-Fils…pour ce résultat macabre, pour le poste de PM qui avait été longtemps mis sur la table des négociations. L’histoire est vraiment têtue ! Mais on nous dit aujourd’hui que « c’est ça la politique ! ». Chacun se fraie son chemin, dans le sang ou pas, et c’est l’arrivée seule qui compte ! Nomination téléguidée par la Métropole, facilement acceptée, presque sans condition, et c’est aussi sans « consultation populaire » comme à l’accoutumée. Ou bien les règles ont déjà changé ?

2- On nomme SM après le vote du Budget de l’année en cours.

Coïncidence ou traquenard ? Il n’est pas ignorant de ce fait accompli, justement, et c’est normal qu’il ramène tous ceux qui ont travaillé à mettre cela en place. SM n’est pas ignorant, et les caciques du système savent également ce qu’ils font. Puisse la suite nous donner plus de détails ! Il ne faut pas les gars commencent à croiser les bras pour attendre qu’il leur serve des « solutions miracles ». Surtout en ces temps de crise sociale profonde, où la reprise des cours et le carburant, par exemple, demeurent des questions urgentes. Attendons de voir !

3- SM a été réduit au poste de PM par le système en place et par les lobbies qui peuplent notre très cher « État profond ».

Transformation (ou déformation) oblige, contraintes extérieures incontournables, revirement assumé, faux suspense…tout ça pour quel film politique ? C’est une cohabitation (sans élection et sans véritable démocratie) visiblement fondée sur une incompatibilité (Kaka n’est pas d’accord avec ce qui se passe) capable de créer, plus tard, des tensions. Mais ne souhaitons pas déjà le pire pour notre pays. Restons en prière !

4- La nomination définitive de SM en tant que PM prouve, directement ou indirectement, qu’aucun des vice-présidents des Transformateurs ne pouvait supporter cette position, et ça c’est politiquement très insultant pour eux et pour leurs carrières. Mais c’est un peu logique après tout : si leur boss est désormais réduit au poste de PM, ils sont naturellement faits pour les portefeuilles ministériels et les Directions (ce qui n’est pas négligeable pour la survie du Parti). N’oublions pas que les jeunes qui, il y a quelques années, ont été traités de tous les noms d’oiseaux et de reptiles à cause de leur nomination à la primature (ou à la Présidence) observent la situation de très près !

5- L’ambition présidentielle de SM « pourrait » ne plus avoir de grands et beaux jours devant elle. Analyse peut-être hâtive, mais froide et réaliste. L’intéressé l’ignore-t-il ? Ce n’est pas sûr. Stratégie politique ? En faveur d’un autre visage au sein du Parti Les Transfo ? C’est une hypothèse très peu plausible pour le moment.

En tout cas les cartes actuelles ne permettent pas vraiment de trancher. Quelqu’un a dit que « Tout le monde a un prix, même SM ». Et si le type avait déjà vendu son rêve de devenir PR, un peu à la Kebzabo en 1996 ? C’est l’avenir qui aura le dernier mot !

6- Mais un poste de PM pour combien de temps, finalement ? Pour quels dossiers prioritaires ? Il y a des esprits qui sont très zélés, hein ! SM est PM pour quelques mois, et BIM, il y en a qui croient que TOUT ira bien ! Au lieu de continuer à rêver, donnons plutôt des cas pratique à traiter. Cas pratique 1 : SM devrait pouvoir demander « Justice » pour toutes les victimes du 20 octobre. Ou bien doit-t-il se comporter comme un certain Alhabo ? J’entends quelqu’un me souffler à l’oreille que ce n’est pas l’urgence. Cas pratique 2 : SM devrait également pouvoir définir, dans la limite de ses fonctions, un calendrier électoral et les structures capables de gérer la prochaine présidentielle. Pour le reste, le Père Noël est déjà parti ! Nous sommes le 3 janvier 2024.

Mais comme nous sommes aussi en politique, il paraît que tout est possible ! Prions ! »

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