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OXFAM et le réseau des journalistes pour l’humanitaire, renforcent les capacités des 30 journalistes et activistes numériques dans le traitement de l’information.

L’ONG OXFAM en partenariat avec le réseau des journalistes pour l’humanitaire et le développement durable a organisé ce 15 mars à l’hôtel mercure de N’Djamena un atelier de formation sur le traitement de l’information et la production des évidences en lien avec l’alerte précoce et les réponses rapides aux besoins alimentaires et nutritionnels des populations.


C’est à 10 heures que le représentant de l’ONG OXFAM Tchad a lancé officiellement les travaux des activités.
Respectant le Protocole, les journalistes et activistes numériques présents à cette formation ont procédé à leur présentation et celle des journaux qu’ils représentent. Dans une concentration absolue et un enthousiasme avéré que le programme a été exécuté.


Dans l’agenda des deux formateurs, figure deux modules. Le premier a porté sur les mécanismes des crises alimentaires et différentes sources d’informations. Au cours du module I, Nodjinelom Marius après avoir brossé le contexte géographique, socioéconomique, a mis l’accent sur l’existence de la crise alimentaire alors que le Tchad dispose de tous les atouts favorisant l’autosuffisance.


Estimant la profondeur des sous-sols dans lesquels la couche d’eau est à 5 ou 10 mètres, les bétails atteignent 114 millions des têtes où le taux de la population frappée par la famine s’élève à 3,7 millions d’âmes, dépassant ainsi le seuil de l’Organisation Mondiale de la santé.
Malgré l’existence des mécanismes et institutions instaurés par l’Etat et ses partenaires. Tel que l’Office Nationale pour la Sécurité Alimentaire, le Haut Conseil de Sécurité Alimentaire… le mal persiste.


Le formateur a souligné les défis de l’institutionnalisation des organisations non gouvernementales, l’harmonisation des outils pour un travail efficace, efficient et le financement des projets pour concrétiser les actions à mener.
S’apaisant sur les sources d’informations, Marius a émis aux participants que l’accès aux informations est aussi un problème global que font face les hommes des medias. Nommant UNOCHA www.unocha.org comme référence d’informations des activités des Organisation Non Gouvernementales, il a renvoyé les journalistes à plus de consultation sur ce site.


ZOUTANE DABA MARTIN que l’assistance l’a qualifié de doyen de la presse, à son tour entamé le module II de la formation. Le thème de sa présentation a porté sur le traitement de l’information en lien avec l’alerte précoce et les réponses rapides aux besoins alimentaires et nutritionnels des populations : démarche conceptuelle pour une bonne collecte et traitement de l’information.


Il a entamé avec un rappel avec quelques évidences liées à un manque de médiatisation des sujets brulants liés aux crises alimentaires. Le formateur a incité les journalistes des provinces qui sont les représentants des medias de proximité à plus d’implication et d’initiative dans la diffusion des informations liées à l’humanitaire.


ZOUTANE DABA MARTIN a démêlé les difficultés que fait fasse la presse en demandant à l’assistance de creuser, d’élargir et de varier les angles de traitement pour obtenir toutes les informations dans les moindres détails à fin de servir au public un produit medias consistant qui impacte, en choisissant une source fiable et vérifiable.


Ce rendez-vous a permis aux participants de se former en plusieurs groupes de travail pour élargir leur connaissance, aussi maitriser un prototype standard qui facilite le travail d’un journaliste dans la réalisation des reportages et autres genres de production.


Au terme de cet atelier, après avoir apporté des recommandations, les journalistes et activistes présents ont pris l’engagement de continuer à accompagner et soutenir les humanitaires dans la diffusion des informations et la sensibilisation des populations en lien avec l’insécurité alimentaire. Cet engagement a été intégré dans un document final présenté par les organisateurs dudit atelier

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