N’Djamena : Âgés de 7 à 14 ans, le parcours des jeunes abandonnés à la mendicité
Ces dernières années, de plus en plus nous remarquons à N’Djamena un comportement qui n’entre pas dans les valeurs sociale²²s tchadiennes. C’est la prolifération de la pratique de mendicité dans les rues de la capitale.
Notre descente au tour des marchés et surtout, les carrefours à l’arrêt de sémaphore, des jeunes filles et garçons s’adonnent à cette pratique.
La mendicité est devenue un phénomène à caractère social qui nécessite d’être prise au sérieux. Des personnes valides (hommes et femmes) s’adonnent à cette pratique. La pratique que l’on voit ces derniers temps, inquiète certains citoyens interrogés, qui disent n’est pas comprendre cette dérive.
Des enfants, âgés environ de 7 à 14 ans quémandent de l’argent toute la journée, ils sont visibles un peu partout, dans les marchés et les grandes artères de notre capitale.
Selon certains citoyens, beaucoup se font entraîner par leurs parents, qui voient une issue facile à travers la mendicité. Ainsi, des jeunes femmes mendient, elles se promènent dans les rues en arrêtant au hasard les passants pour égrener des dolences afin de trouver de quoi à manger. A cela s’ajoutent des hommes valides qui sont à la recherche du gain facile.
Un mendiant, que nous avons approché au rue de « 40 mètres », dès qu’il nous a vu venir, il a immédiatement fait mouvement vers nous « Ana Dji-ane, qui signifie, j’ai faim en arabe tchadien », il a fallu répondre favorablement à sa demande pour nous permettre d’approcher les autres.
Les autorités politiques, les bonnes volontés et les Organisations Non Gouvernementales sont interpellées dans la recherche des solutions définitives et sociales, car ces enfants doivent avoir une vie, une bonne éducation et s’épanouir comme les autres enfants de leur âge.
Quelles sont les causes de la mendicité et les différents types?
Nous répondrons dans notre prochain numéro.
@TWM Mbodou Hassane Moussa