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Moundou : Des jeunes dénoncent les procédures de recrutement à la Société Laham Tchad

Au moment où la société Laham Tchad s’apprête a lancé ses activités dans la zone industrielle du moyen chari, à Moundou la procédure de recrutement avec entretien d’embauche reste non élucidée.

Annoncé tambour battant comme un palliatif au chômage des jeunes diplômés sans emploi, de trouver de quoi subvenir à leur besoin dans un pays où le chômage a atteint son paroxysme, le recrutement des agents de la Société Laham Tchad, n’a pas produit le résultat escompté à Moundou.

Des milliers de jeunes qui ont déposé leurs dossiers espérant être recrutés dans ce joyau structural n’ont que leurs yeux pour pleurer. Devant cette opacité, certains d’entre eux ont brisé le tabou pour dire haut ce que d’autres nourrissent dans le silence.

Dans une vidéo sur les réseaux sociaux, une femme en colère dénonce le recrutement à l’abattoir. Selon elle, le recrutement ne se base pas sur le diplôme ni sur la compétence.

Pour être recruter dit-elle, il faut soulever sa jupe et sacrifier un mois de salaire quant on est une fille. Si cette vidéo, a récolté des commentaires et partages sur tik tok, les responsables de l’abattoir quant à eux se mirent dans le silence. La mise en cause est rappelé à N’Djaména sans motif.

Une situation qui crée des tensions dans les menages.

Comme le ridicule ne tue pas au pays de Toumaï, au lieu de chercher à faire la lumière sur ces accusations en confiant la mission a une équipe externe, les responsables de l’abattoir préfèrent tourner des vidéos en interne pour jeter leur dévolu sur la femme qui dénonce les abus d’un prédateur sexuel.

Les responsables ont-ils peur de confier l’enquête a une équipe indépendante au risque de ternir l’image de la société ? Difficile à comprendre.

Dans un point de presse animé le 19 Juillet dernier, Me Ndilhornom Baoudel Osée, président de l’association Chrétienne pour l’Eveil Citoyen a aussi dénoncé les dérives dans le recrutement au complexe des Abattoirs du Logone de Moundou.

Chaque jour, les demandeurs d’emploi font les va-et-vient devant la porte. « J’ai passé mon entretien depuis le mois dernier mais jusqu’à présent je continue de faire des va-et-vient chaque jour, imaginez la distance entre l’abattoir et la ville », se plaint Djelassem, habitant le quartier Koutou.

Nos tentatives d’avoir des éclaircissements sur le recrutement et d’entretien d’embauche à Moundou sont restées jusqu’à présent sans suite.

L’on se demande si ces jeunes demandeurs d’emploi ayant passés l’entretien seront embauchés à Sarh?

Toumaï Web Médias/Mbaigoto Josué

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